vendredi 21 octobre 2011

Nouveau courant maçonnique ?

CREATION D’UNE LOGE NOUVELLE
Ou la poursuite de la recherche de la Connaissance
La création d’un atelier est une fondation, c’est à dire le départ d’une œuvre qui dépasse bien largement ses créateurs.
C’est le témoignage d’un groupe de frères et de sœurs qui choisissent de travailler ensemble mais qui s’adressent aussi à tous ceux et celles susceptibles de les rejoindre maintenant et bien plus tard lorsque eux-mêmes auront disparus. Ce témoignage est intemporel tout autant que l’est notre souffle intérieur.
Nous percevons l’être humain comme une totalité sans cesse en évolution ; reliée à toutes les composantes de l’univers ; participant à l’éveil de la conscience ; dotée des outils intellectuels, affectifs, psychiques et spirituels pour croire et comprendre.
La création d’un atelier, s’il est évident qu’elle porte de l’enthousiasme et de l’espérance ne va pas sans une prétention, cette forme du désir qui porte un être à prendre contact avec sa verticalité et son essence.
Cette prétention doit être la mieux définie possible.
Elle porte d’abord sur certains constats qui sont issus d’une pollution du monde profane dans notre société initiatique.
Il existe une contamination permanente du monde profane et les pressions auxquelles tout homme est soumis dans la société, l’écartent bien souvent de la perception de sa composante spirituelle.
-         le goût du grand nombre et ses incontournables conséquences : le pouvoir et l’apparition de groupes d’influences.
-         la mode de l’illusion démocratique : sous couvert de laisser s’exprimer toute personne humaine, il apparaît une confusion générale sur les valeurs, les places les fonctions et les rôles de chacun dans notre monde. Ainsi l’élève se veut l’égal et le juge du maître ; l’enfant discute l’autorité et la transmission parentale ; l’égalitarisme gêne l’expression et  les aspirations essentielles des personnes. La société est nivelée non par le bas mais par ce qui est commun. Dès lors tout discours sur la perfectibilité de l’être, sur sa relation avec le divin, et son élévation est ressenti comme une atteinte et une singularité dangereuse pour la société. Et nous ne pouvons plus parler de Dieu sans gêner ni même présenter une quête spirituelle sans se faire taxer d’illuminés ou de mystiques irréalistes.
-         Il advient un laisser aller, un comportement qui se manifestent jusque dans notre vêture, nos paroles et par l’influence de la dynamique des groupes, nous n’y prêtons plus attention. Alors l’endormissement, l’oubli, s’installent  menaçant la continuité de la mémoire, ce lien à notre histoire et aux legs que nous avons reçu et que l’initiation commande de transmettre.
-         Et ce qui peu être pire, c’est que dans un souci de transparence ou d’explication de l’image que nous voulons donner au monde extérieur nous utilisions un langage profane, profanant ainsi le cœur de nos symboles. Comme s’il fallait plaire à l’extérieur ou donner une image socialement correcte.
-         Et le pire des maux, avoir dans leur Atelier des Frères qui sont narcissiques ou qui veulent, au sein de leur Loge, compenser un complexe d’infériorité par l’occupation d’un Office, une responsabilité que le monde profane leur refuse pour leur incompétence intellectuelle ou morale. Nous savons tous, qu’un Frère ou une Sœur qui confond Pouvoir avec l’Office occupé, comme le Vénéralat par exemple, est semblable au personnage de l’Avare de Molière : tous les FF ou SS de l’Atelier vont transformer leur personnalité à l’instar de Valère, Cléante, Mariane ou Elise qui en perdent leur innocence. Le vice pervers de l’Avare s’est insinué dans leur désir de progresser et ce Frère y a installé le poison comme l’Avare le fait pour tous les personnages de son entourage proche.
En fait ce que nous prétendons n’est prétention qu’au regard de ces constats posés.
Nous posons comme principe organisateur de la fondation de la R.*.L. LES ENFANTS xxxx (mais ce peut être aussi dans le cours de notre vie), la triade : intention, attitude et attention.
Nous sommes ici car c’est notre intention.
Qu’est-ce que cette intention ?
Nous répondrons perpétuer un Ordre initiatique délivré des scories de la société profane et composé de FF.°. et de SS.°. attachés à la Tradition et à sa Transmission, afin que survive un idéal qui a été celui des Frères fondateurs de la Franc-Maçonnerie. Il ne faut pas oublier que cette Tradition nous vient de plusieurs siècles avant le Christianisme. Elle était présente en Egypte, en Terre d’Israël, en Grèce….. Elle migra sur tout le bassin méditerranéen à l’effondrement de l’Empire Byzantin en 1453 attaqué par les Ottomans, d’abord en Italie puis en France ensuite dans le reste de l’Europe. Pendant des Siècles le Savoir, la Connaissance, fut cachée en Europe Occidentale dans les Abbayes par l’Eglise toute puissante. A la Renaissance, le courant Humanisme fait son apparition. Ce courant se renforce en 1717 en Angleterre, puis pendant la Révolution Française avant de se répandre dans tout l’Occident. Mais n’oublions pas que cette Tradition se cache sous le symbolisme dans les Cathédrales, les monuments historiques…et qu’il nous appartient de décrypter derrière la forme la substance moelle afin que celle-ci nous abreuve.
Malheureusement nous constatons, avec amertume, que nous vivons une époque où trop d'éléments friands de cordonnite rêvant d'être politiquement reconnus, en sont devenus des parias fossoyeurs !
Notre nouvelle association est un tout qui se veut rendre la parole et le droit de cité à la Franc-maçonnerie de base, celle des petits, des oubliés, de vrais maçons libres dans des loges libres et obédiences à taille humaine.
Nous le savons, de plus en plus de Frères et de Sœurs, ne se reconnaissent plus en tant que tels dans nos Obédiences. Qu’importe ! La Franc-maçonnerie n’existait pas en tant que tel dans les temps anciens et nous le savons, cela n’a jamais empêcher la Connaissance de se transmettre. Nous savons donc, que le profane sincère, tout comme les Frères et Sœurs rejoindront ces nouvelles Loges guidés par leur instinct afin de poursuivre l’Oeuvre.
                                                                                    


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