lundi 23 mai 2011

Jésus Christ ? Qu'en est-il ?

Jésus Christ, qu’en est-il ?

Personnage historique ?
Mythe ?
Moyen de communication, un messager universel avant l’heure ?
D’où vient Jésus ? De la Bible que nous prenons en référence ...    mais que contient-elle à son sujet ? Le personnage de Jésus nous prodigue-t-il un message ésotérique ? D’où vient donc le nouveau testament ?
Le Messie, Juif ou Christique, crucifié par Ponce-Pilate et divinisé comme fils de Dieu par l’Eglise, était l’ainé de sept fils de Juda le Gaulonite qui fomenta la Révolte juive connue sous la désignation de la Révolte du Recensement en l’an 760 de Rome. Dans les Evangiles, Juda de Gaulonite deviendra Joseph ou Zacharie ou Zébédée. Son fils – le Christ - est né en 738 ou 739 de Rome et non en l’an 754 choisi comme l’an 1 de notre Ere. Ce fils n’est pas né à Nazareth. Citée qui n’a jamais existé avant le VIII° Siècle ou le IX°. Ce fils serait né à Gamala près du lac de Tibériade. Cette Nativité à Bethléem n’a été imaginée que pour se conformer au droit mosaïque (relatif à Moïse), aux prophéties judaïques et surtout pour substituer son culte au culte de Mithra : sa naissance se confond avec le solstice d’hiver, la renaissance du Soleil – le Sol Invictus. Curieux...
Les Scribes le font descendre de David, qui est de lignée royale, pour contrer les Hérode usurpateurs et Romains. Ce Roi des Juifs – Bar-Abbas – est en perpétuelle rébellion avec l’autorité Romaine. Ce rebelle, ce brigand, pouvait-il devenir un Saint ? Ce n’est pas possible, c’est un trop mauvais exemple. Alors ?
A côté d’un brigand – Bar-Abbas – on crucifie « Iônnés », c'est-à-dire Jean. De quel Jean s’agit-il en réalité ? Les Scribes vont mélangés Jean, le Baptiste et Jean, le disciple bien-aimé – et peut-être d’autres encore. De plus pendant les II°, III°, IV° Siècles ils ont dépouillé ce « Iônnés » de son rôle historique pour l’attribuer à leur nouvel héros. Daniel Massé et Robert Ambelain vont décrypter avec succès ces manipulations. Bien entendu, ils seront fortement critiqués par les gens d’Eglise.
Ce Christ, fabriqué sous Tibère (et donc sous Ponce Pilate) est le dieu qu’avaient déjà imaginé les  Gnostiques…. Ces Sages plongent leurs connaissances dans des époques bien antérieures à l’ère chrétienne. Leurs connaissances plongent dans des écrits ou dans des transmissions orales  anciennes : orientales, égyptiennes, grecques, cabalistiques. Cette connaissance implique la connaissance intérieure – le V.I.T.R.I.O.L. des Maçons – par laquelle l’homme appréhende le divin. Elle se conçoit en dehors et indépendamment de tout dogme et de tout enseignement.
 
Ils vont créer un mouvement religieux dans lequel se trouvent réunis tous les Savoirs cosmologiques et théosophiques entre autres.
Nous retrouvons cet immense savoir dans les Abbayes. Les copistes dupliquent, à longueur de vie, ces documents anciens. Ces moines sont les gardiens des savoirs contenus dans les arts libéraux qui sont au nombre de sept et désignent toute la matière de l’enseignement des écoles de l’Antiquité et aussi du Moyen Age. C’est le moine anglais Alcuin – précepteur de Charlemagne -  qui reprendra et organisera cette connaissance dispensée par l’Eglise. Ces 7 arts libéraux se divisent en deux degrés « le pouvoir de la langue » : grammaire, dialectique, rhétorique ; et le « pouvoir des nombres » - dont Saint Augustin disait : «  La raison des nombres ne doit pas être dédaignée puisqu’il suffit de lire avec soin les divines Ecritures pour en comprendre la grande importance. Ce n’est pas en vain qu’une des louanges données à Dieu est d’avoir disposé les choses avec mesure, avec NOMBRES, et avec poids. » - (De civ. Dei ad Marcellus - St Augustin) – l’arithmétique, la musique, la géométrie et l’astronomie.
En ces époques reculées, la Connaissance était détenue par une élite et ne se dispensait que dans le milieu des gens lettrés ayant « droit au Chapitre » où le profane ne devait et ne pouvait pas accéder, c'est-à-dire dans un milieu fermé et à l’abri des regards et surtout des oreilles. 
Une question préoccupait nos dissidents du Judaïsme de l’époque : comment transmettre un certain savoir sans édulcorer le message tout en gardant la main mise sur le bas-peuple inculte ? Le symbolisme est connu, mais pas suffisant. Ils eurent un coup de génie – dont les communicants d’aujourd’hui usent et abusent dans nos média tant écrits que télévisuels et principalement dans la publicité. On invente un personnage purement médiatique sous l’apparence d’un Dieu venu du ciel. Il sera appelé Jésus, - Christ selon les auteurs – un homme communique aux hommes et chacun peut se projeter en lui. Il existe donc, ce n’est pas une voix, une vue de l’esprit, c’est un être vivant qui a une histoire. Un parfait mimétisme organisé et mis en place pour l’inconscient collectif du tout venant !
Or ce personnage, tantôt historique, tantôt messager imaginaire à la solde des scribes, a mal à sa cohérence, est-il le « bon » (Jésus) ou le « brigand » (Bar-Abbas – fils de Joseph) ? Maints passages décrivant le comportement du héros présenté ferait passer celui-ci pour un aliéné à tout psychologue clinicien : - il entend des voix « voici mon fils bien aimé » -  lors du baptême. A cette époque, tout fut agréé par les autorités savantes et tout expliqué au bon peuple… Parole d’Evangile quand tu nous tiens...
Il suffit d’inculquer, d’imager pour que la croyance en ce personnage rende plus supportable la vie difficile au peuple. Tout est dans la croyance et le peuple a toujours eu besoin du merveilleux. La croyance permet de mieux vivre en imaginant la joie « envisageable » du lendemain tout en supportant l’inconfort d’aujourd’hui !  La croyance s’explique en la parole de ces savants que le bon peuple acceptait les erreurs entre Nazareth- Gamala, Bethléem, Juda le Gaulonite, Bar-Abbas et Jean… Comment et qui pouvait vérifier à cette époque ? Sa Nativité à Béthléem a été imaginée comme Thargoum, pour se conformer au droit mosaïque et aux prophéties judaïques tout comme pour substituer son culte en culte solaire - le Sol Invictus, (… l’apôtre Paul, tiré du prince hérodien Saül, la sépulture du Christ en Samarie, sur Simon-Pierre, les Jacques Jacob et autres disciples, frères du Christ… et sur l’âge apostolique... A cette époque, c’est impossible, l’école n’existait pas. Les lettrés étaient des ecclésiastiques ou des rabbins en dissidence. Comment démêler le vrai du faux ? Il y en a pour tous les goûts, on répond à toute interrogation.
Tous dispensaient le Savoir autorisé par les lettrés au Concile oecuménique de Nicée en 325. L'objet du Concile était de définir l'orthodoxie de la foi et donc de la vérité révélée. Il fallait régler le différend entre le nouvel Evêque d’Alexandrie qui professait que « le fils est une incarnation du Dieu d’Israël » proche des Docètes. Le Docètisme, au terme d’une étape métaphysique, dit que Jésus n’a pas de corps physique, à l’instar d’un Esprit et que, de ce fait, la crucifixion est une illusion. En d’autres termes, l’aspect humain du Christ n’est que simple illusion et ne saurait être réalité objective.
C‘est l’empereur romain Constantin 1er qui convoque ce concile. En effet il constate un grand nombre de dissensions puisque chaque évêque détenait sa propre vérité du christianisme. Il faut impérativement rétablir la paix religieuse et construire l’unité de cette Eglise naissante. On le sait, pour que le peuple marche d’un même pas, il est impératif qu’il y ait alliance entre le glaive et le goupillon. L’Empereur réunit les représentants de toutes les tendances du Christianisme. Il faudra plusieurs mois pour parvenir à se mettre d’accord sur un texte décidant de la nature de la relation du Christ au Père.
On aura alors recours à l’excommunication. Chez les chrétiens, c’est une exclusion de la communauté. Cette sanction, que seul un évêque – ou celui qui préside la noble assemblée de cette communauté – peut prononcer, est la plus grave des peines canoniques. Elles frappent entre autres les schismatiques et les hérétiques, enfin tous ceux qui divergent avec l’orthodoxie du Pouvoir. Nous en avons un exemple dans l’évangile selon St Jean 9:22 (« les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue »), 12:42 (« ils n'en faisaient pas l'aveu, dans la crainte d'être exclus de la synagogue ») et 16:2 (« Ils vous excluront des synagogues ». Extraits de la traduction de Louis Segond, 1910.
Enfin, à la suite de ce Concile de Nicée, tous parlent d’une seule voix. Ils étaient à la  manœuvre, ils faisaient sécession avec le judaïsme, sa tradition et aussi avec la philosophie grecque, en ce qui concerne le personnage de Jésus – Christ qu’il devait imposer.
Que nous disent les dates :
1° L’an 1er est l’an 754 de Rome, d’après les calculs du moine Denys le Petit et admis pour la chronologie, comme étant la date de naissance du Christ. Fausse !
Et l’on peut affirmer que, « en ce temps-là », c’est exactement l’an 15 de Tibère. La seule phrase qui nous reste de l’Évangile de Marcion, la première, dit que « l’an 15 de Tibère, Jésus descendit du ciel ». Dans la chair du Iôannès, évidemment. Ce simple rapprochement permet de comprendre comment on a pu dédoubler ce Iôannès en deux personnages biologiques bien distincts, Jésus et Jean, mais combien il devient difficile alors de faire de l’un le précurseur de l’autre.
3° Seulement, l’an 754, choisi comme date de la naissance du Christ, est erroné. Et cette date, le moine Denys-le-Petit ne l’a choisie que pour jeter une confusion de plus dans l’histoire. A l’époque où il a fait son beau travail (VIe siècle), les Évangiles sont, dans l’ensemble, achevés. Si on les retouche, ce sera seulement pour des variantes. Toujours d’actualité, les discussions sur les deux natures ou hypostase que Jésus-Christ représente en temps qu’ambiguïté, proviennent de ce qu’on a incarné dans le Messie-Juif Iôannès, le Logos ou Verbe, le dieu Jésus.
Il faudra toute la nuit du Moyen-Age pour faire sombrer définitivement cette vérité historique, à savoir que les scribes ont incarné le dieu Jésus en Iôannès, le Messie-Juif mort sur la croix. Au début du deuxième millénaire apparaît en Gloire (cf « croyance tolérance » dans ce blog) alors qu’à partir du XIIIème siècle il est crucifié. Le christianisme a pour base voulue la nuit, la confusion préméditée, la volonté de ténèbres, le chaos ou tohu-bohu à dessein introduit dans l’ordre et la clarté de l’His­toire.
Il faut rappeler que jusqu’au V° Siècle, tous les Juifs, quelle que soit sa secte – Pharisiens, Saducéens, Zélotes, Esséniens et cette nouvelle mouvance qui deviendra celle des Chrétiens, se rassemblent à la Synagogue la plus proche du domicile.
Revenons aux origines.
Justin et Marc Aurèle sont deux philosophes du II° Siècle, très proches des Stoïciens qui prônent la théoria – théorie –, signifiant contemplation, spéculation, examiner… qui préconise de toujours aller vérifier par soi-même ce que l’on dit ou  écrit d’une part et que le cosmos est beauté, harmonie et que l’humain y est à sa place d’autre part. Or les Chrétiens pensent qu’un Etre extérieur à l’Univers aurait existé avant lui et l’aurait créé. Pourtant, dans ses Pensées, Marc Aurèle écrit : « Tout ce qui arrive, arrive justement ; c’est ce que tu découvriras si tu observes les choses avec exactitude….. » Il y a là ambigüité. Si un raz de marée, un tremblement de terre survient, chacun se met à prier – « mon Dieu pardonne-nous, pardonne mes pêchés », « épargne ma vie…. » Où est l’harmonie lorsque son enfant, est emporté dans la colère de Gaïa ? Pourtant, les avancées psychologiques, particulièrement dans la Programmation Neurolinguistique ou la psychologie cognitive, donnent raison à Marc Aurèle. Marc Aurèle formule au début du Livre XII de ses Pensées : « Tout ce que tu souhaites atteindre par un long détour, tu peux l’avoir dès maintenant, si tu ne te le refuse pas à toi-même. Il suffit de laisser là tout le passé, de confier l’avenir à la providence et de diriger l’action présente vers la piété et la justice…. Car la nature l’a produite pour toi et toi pour elle…. » 
Etait-ce acceptable et explicable rationnellement au petit peuple du II° Siècle ? Non, bien sûr !
Pour Justin, la mort n’est pas à craindre, elle n’est qu’un passage car nous sommes un fragment éternel du Cosmos. Pour Justin et Marc Aurèle prédicateurs des Stoïciens, la mort n’est qu’un « passage », une « porte » d’un état à un autre au sein d’un univers. Epictète fait ce commentaire : « Alors je ne serai plus ? – Tu ne seras pas ce que tu es, mais autre chose dont le monde aura alors besoin »  
Mais voilà Justin devient apostat et rejoint la secte Christique montante… Il sera martyrisé en 177 de notre ère, sous Marc Aurèle (121 – 180), et bénit par les Chrétiens. Pour les Chrétiens de l’époque, il était impensable de se réincarner à la fin des temps sans retrouver ses proches, ses parents, ses enfants, alors que Marc Aurèle et les Stoïciens ne le garantissaient pas.
Saint Justin – puisque maintenant il a droit à ce titre -,  écrit deux "Apologies" sophistiquées par des scribes ecclésiastiques, notamment par l’introduction de passages évangélistes nombreux. Beaucoup d’écrits et d’évangiles sont apocryphes.
Dans ces "Apologies", écrites en 160 Anno Domini, il rappelle tous les prophètes annonçant le Christ… sans citer Jésus – on l’inventera seulement plus tard.
Eusèbe dit que Saint-Justin ne parle que des "Mémoires" des apôtres, et l'on ne sait ce qu’il faut entendre par là, car ces "Mémoires" sont des mensonges impudents, fabriqués par des faussaires, ce qui permet de supposer sans grand risque de se tromper, que ces mémoires visent les "commentaires" de Papias sur l’Apocalypse ou l’évangile de Cérinthe, ou Pistis Sophia de Valentin. St Justin ne cite jamais Jean le Baptiste. Or les Evangiles sont de son époque – II° Siècle, deux Siècles APRES la naissance du Christ. Je cite Daniel Masse : « Justin est du II° siècle, vers 160. Il a écrit, nous dit-on, deux Apologies, qui ont été sophistiquées avec une intempérance rare par des scribes ecclésiastiques, notamment par l’introduction de passages évangéliques nombreux. Dans ces Apologies, destinées à prouver Jésus-Christ, en 160, on ne l’inventera que plus tard, vers 180-200, Justin rappelle tous les prophètes qui ont annoncé le Christ (Messie). Il ne cite même pas Jean-Baptiste. Et s’il ne le cite pas, ne venez pas me dire que c’est par oubli. » Il y a trop d’invraisemblance dans les dates, sur les personnages. Le « selon St Luc » donne deux récits de la nativité… du moins de naissance. Jésus serait-il Jean ? Et lequel ?
Nous sommes en 784 de Rome, 30 de l'ère vulgaire. On découvre un Jésus-Christ, âgé d'environ trente ans, qui débute son sacerdoce. Or St Augustin et Lactance – pour l’église - avaient annoncé ce début de sacerdoce 2 ans plus tôt ; quant à Luc, dans son évangile, il le situe 6 ans plus tôt. Reprendre les écrits de Daniel Masse ou de Robert Ambelain pour la suite. La maladresse des scribes ecclésiastiques passe les bornes, le concile de Nicée est encore loin :
·      Si l'on retranche 30 de 784, on obtient 754. Seulement en 754, Hérode le Grand est mort depuis 4 ans, et St Mathieu fait naître le Christ aux jours d’Hérode.
·      Luc, lui, le fait naître au recensement de Quirinus, en 760. Il n'aurait eu en 784, que 24 ans... et non 30 au moment où il commence à être connu.
·      Fausse est donc la date de 754 comme la date de naissance de Jésus, donnée par Denys le petit.  Fausse la naissance à la date de 760 (recensement Quirinus)
·      Si la crucifixion d'un nazaréen en 782 est racontée, en 787, date où Jésus
aurait 33 ans, il est mort depuis cinq ans. donc fausse est la date de
782 (consulat des deux Gémirrus) comme date de crucifixion.
C’est donc une succession de faux que nous délivre l'Eglise. Les "Synoptisés", que les scribes religieux ont composés à leur gré, révèlent toute l'imposture historique.
Selon Daniel Massé, quand on étudie les œuvres des auteurs non chrétiens qui, contemporains des origines du christianisme, en ont parlé, on constate qu'aucun ne connaît les évangiles, du moins les "Synoptisés", ni la prétendue doctrine qu'ils exposent. Inconnus d'eux les "Actes des Apôtres", les "Lettres de Paul", et autres.
C'est l'évangile de Cérinthe, et  après 135, Pistis Sophia de Valentin qui prennent place chronologiquement dans l'histoire des écritures authentiques, après l'Apocalypse et les commentaires de Papias.
St Paul ecclésiastique, inventé à la fin de II° siècle, meurt à Rome vers 66. Cérinthe aurait donc attendu 80 à 100 ans pour le contredire. Antagoniste de Paul, il ne se serait pas servi des évangiles, que Paul ignore totalement, dont la doctrine est loin de la sienne. Cérinthe aurait contredit Paul, sans se servir des évangiles, et en inventant son "évangile de vérité" où le verbe descend en esprit dans le corps du crucifié de Ponce Pilate. Qui peut le croire?
Quand florissait Lucien de Samosate, mort en 192, ni Jésus Christ, ni les évangiles synoptisés, ne sont fabriqués. Lucien naquit à Samosate dans l’ancienne Syrie, parcourue l’Empire Romain et mourut en Egypte. Il se moquait de la naïveté des Chrétiens (cf la mort de Pérégrimus).
On est en train d'inventer St Paul, ainsi que les "épitres" ou "lettres", et les "actes des apôtres". Mais Lucien de Samosate, qui parait avoir passablement écrit sur le christianisme de son temps connaît, en plus de l'Apocalypse, l'Evangile de Cérinthe, les théories gnostiques et Valentin avec Pistis Sophia. Il ne connaît rien d'autre... surtout, il ne connaît pas les Evangiles, ni Jésus-Christ parce que les évangiles synoptisés n'existent pas encore.
Aucun historien, aucun écrivain quelconque des premier, deuxième et troisième siècles : Tacite, Suétone, Lucien de Samosate, Apulée, Minutus Félix, Justin lui-même, le Talmud (au quatrième), n'a entendu parler, n'a fait mention de deux personnages distincts Jean le prophète et Jésus-Christ, dont l'un aurait été décapité et l'autre crucifié.
L’Eglise a arrangé les évangiles. Si le Jésus Christ des évangiles était mort en 782, crucifié comme selon Luc le fait naître en 760, il serait donc mort à 20/22 ans. L’Eglise ne peut se dépêtrer du filet de mensonges qu'elle a tissé.
Quand il a fallu mettre le texte en harmonie avec le dogme de la Résurrection, l'aveu sur la crucifixion eut lieu un mercredi, 14 nisan 788, onzième jour de la lune, jour de la préparation de la Pâque, à la sixième heure (midi) et non pas le vendredi 16 nisan 788, treizième jour de la lune, de sorte que la prétendue résurrection (enlèvement du corps au Golgotha) tombe le vendredi 16 nisan 789 et non le dimanche 18, ainsi que le prétend l'Eglise, d'après les évangiles synoptisés.
Les scènes du jugement, de la crucifixion, de la résurrection dans les synoptisés, ont été manifestement composées dans l'intention de confondre le jour de la préparation de la Pâque, et la Pâque avec la préparation du Sabbat, et le Sabbat pour faire croire que le Christ, mué en Jésus Christ, a célébré et institué la Cène, (que n'a pas le IV° évangile) la veille de la crucifixion, peu avant son arrestation, alors qu'il s'est écoulé 40 jours, qu'il a passé en prison, entre l'arrestation et la crucifixion.
Il semble que c'est au concile de Nicée que fut adoptée la coutume romaine, et où il fut décidé que la Pâques serait fixée au jeudi, la crucifixion au vendredi et la Pâque de résurrection au dimanche. Il suffit de lire "selon St Jean" au chapitre XIX, versets 14 et 31, pour apercevoir comment l'Eglise saute du mercredi 14 nisan, jour de la préparation de la Pâques, au vendredi 16 nisan jour de la préparation du Sabbat, pour affirmer ensuite que la Pâques et le Sabbat tombaient cette année là le même jour...
C’est du travail de prestidigitation sans adresse, un mensonge effronté. Bref, une belle manipulation mentale.
Et l'inscription sur la croix me direz-vous ? Et bien, personne n'en parle... sauf dans l'évangile de Jean...  et lorsqu'on connaît sa valeur en authenticité historique, on peut supposer tout ce qu'on veut.... I.N.R.I. cet acrostiche eut plusieurs interprétations. Je citerai celui-ci : Igne Natura Renovatur Integra (Par le feu la nature se régénère toute entière) Symboliquement le feu est synonyme d’Amour.
La Franc-maçonnerie, d'inspiration chrétienne, a "inventé" ses rituels, en se servant de la Bible, elle a effectivement pioché dans les deux testaments, et repris ce qui lui semblait le plus symbolique...., mais la Vérité historique est très certainement ailleurs que dans le nouveau testament, fabriqué de toutes pièces par l'Eglise pour asseoir son dogme. Par contre, certains chapitres sont à lire au second degré afin qu’ils livrent leurs secrets.
La Maçonnerie reprendra aussi « l’excommunication » à l’encontre d’un Frère en cas de désaccord avec le dogme orienté et suivi par le Conseil de l’Ordre. Le Frère désavoué par le Vénérable Maitre en Chaire se retrouve alors hors de la communauté et devient de fait un paria. Refuser de se soumettre demande au Frère Maçon d’accepter de « re-naître ». Combien réussissent ?
Alors, faut-il tout dénigrer ? Je ne le pense pas. Référerons-nous à Dante dans son Epitre XII (Episode - œuvre complète – pages 794 à 795)  nous enseigne que plusieurs niveaux de compréhension ou de lecture sont à prendre en compte au cours de la lecture d’un texte : le sens littéral, le sens allégorique, le sens moral et le sens ésotérique.
Alors c’est vrai, pour avoir une idée plus juste de notre divinité, il faudrait se référencer à nos Sages de l’Antiquité – Platon, Aristote etc. – et aussi à Justin avant son apostasie ou Marc Aurèle, sans oublier ce que nous a laissé la culture Egyptienne ou Judaïque… Notre Bible est une référence, à la condition expresse, je le souligne, de ne pas se contenter d’une lecture littérale et d’aller chercher ce qui se cache derrière les mots exprimés. Il ne faut pas perdre de vue que le terme est souvent polysémique et seule notre ouverture d’esprit peut nous en livrer, comme nous l’enseigne Dante, une autre lecture.
Pour exemple, je vais prendre le support de l’Oraison Dominicale : « Le Notre Père ». En préambule, je vais citer cette phrase pour mieux expliciter "Notre logique, née dans les solides, disait Bergson, est une logique de  solide".  Ce qui laisse supposer que les choses nous paraissent intelligibles dans la mesure où elles peuvent être analysées en fonction de nos références familières de valeurs, de poids, de grandeur. Ce qui explique pour les Chrétiens, lorsque nous implorons, prions Dieu, nous pensons qu’il se trouve là dans les Cieux si vaste et que semblable à nous, ayant les mêmes sens que nous, il nous entendra malgré la distance qui nous sépare… et dans sa miséricorde, nous exaucera ou pas…. 
N’oublions pas que c’est Jésus, le messager du Principe créateur, son fils, qui prit grand soin de l’établir (dixit les Pères de l’Eglise). Elle est tellement connue qu’elle est le dénominateur commun de toutes les églises qui se disent chrétiennes, car toutes l’ont reconnue et cette prière est donc commune à toutes.
Notre Père qui est aux cieux
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel,
Donne-nous, aujourd’hui, notre pain quotidien,
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés,
Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal,
Amen.
Relisons et analysons cette prière :
Notre Père
Ces deux mots sont cruciaux. Ils résument la Vérité de l’Etre. Par ces deux termes le personnage Jésus établit une fois pour toute notre relation du Divin Macrocosme au Divin microcosme, notre relation du Principe au VITRIOL. En fixant la nature du Principe, il détermine la nature de l’Homme. On ne peut créer que ce qui est conforme à soi. C’est une loi cosmique : un rosier peut-il donner du raisin ? Un vache un poulain ? La PNL (cf la PNL dans ce blog) explique ce phénomène. Dieu étant Principe, Esprit, l’Homme ne peut être qu’esprit lui-même.
Dieu n’est donc pas un tyran cruel qui habite je ne sais où et qui, à la première incartade, va nous tirer les oreilles. Quoique, si j’écoute Freud, ne voit-on pas ici le « Sur-moi » : l'intériorisation des interdits parentaux, sociaux, de tout ce qui a été identifié, au cours du développement de l'individu, comme répréhensible, immoral et donc interdit. Ce Dieu cruel est l'instance de la morale, comparable à une figure parentale psychique et inconsciente.
Notons qu’il ne dit pas « Mon Père » mais bien « notre Père ». Tous les hommes sont Frères par delà l’espace géographique et le temps. Tous nous comprenons ce que signifie le sourire et une main tendue et, ce, dans toutes les coutumes et toutes les cultures. Il faut donc aller chercher ailleurs la signification « du Peuple élu » cher à certains et que, souvent, certains Juifs pratiquants, que je connais, récusent. Là aussi il faut lire cette indication autrement que dans son sens littéral. Si les cultures sont différentes les unes des autres, car modelées selon l’habitat souvent, aucun homme ne peut se prévaloir d’une supériorité quelconque sur son Frère.
qui est aux cieux
Il est de la nature de Dieu d’être « aux Cieux », de la nature de l’homme d’être sur la Terre : Dieu est cause et l’homme la manifestation. Ici, le mot « cieux » désigne la présence de la Divinité. En termes métaphysiques Dieu est absolu car il est le règne de l’Etre en Soi, de l’Idée en Soi. Jung relie d’ailleurs l’inconscient individuel de chacun d’entre nous à l’inconscient collectif. Le mot « terre » est bien la manifestation de ce que l’homme a, au préalable, pensé… « Dieu » s’exprime par l’homme dans ses manifestations. Exprimer veut dire : faire sortir, mettre à jour, ce qui existe déjà implicitement. Nous retrouvons ce que suggère Marc Aurèle : chaque détail, chaque incident de notre vie est la manifestation ou l’expression de quelque pensée de notre âme. Croire à la manifestation sans la Cause est absurde mais croire à la Cause sans manifestation amène l’Homme à se prendre pour Dieu et que Jung nomme la personnalité « mana ».
Que ton nom soit sanctifié,
Un effet est toujours de même nature que la cause qui le produit : une fontaine ne peut donner à la fois de l’eau potable et une eau viciée. Si le Principe est Sain, sa manifestation – l’Homme – est sain par nature. Or, si nous avons des problèmes, ce qui se passe dans notre Crâne, n’est pas sain. Il ya conflit entre une manifestation divine et une manifestation humaine. « Dieu » étant par Principe Amour, ne peut donc nous envoyer des difficultés… Il faut en chercher la raison ailleurs. Là où habite notre Dieu, notre pensée  - le Crâne - ou le « Cœur » ; les images pieuses nous montrent le Christ en Gloire ou encore la statue de Saint Denis décapité ayant sa tête à la hauteur du Cœur. Il faut un équilibre entre le cœur et la raison, entre l’intelligence et le sentiment.
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel,
L’homme, en tant qu’expression de « Dieu », du « Principe », a pour tâche de manifester sous forme concrète, les idées abstraites qu’il a dans sa tête. Il doit manifester sa création. S’il ne pouvait créer, il serait identique à la machine. La conscience de chaque Etre est distincte de celle de « Dieu » et aussi des autres Hommes et sans, pourtant, en être séparée. Comment deux choses peuvent être UNE sans être identiques ? Parce que dans l’ordre de la matière, qui est limitée, elles ne peuvent être UNE, tandis que dans l’ordre de l’Esprit, qui est infini, elles le peuvent.
Que ton règne vienne  signifie que ce que l’on a dans la tête se manifeste le plus parfait possible. Comment ? Partageons l’homme en quatre principes de vie  plus l’Amour : l’Amour, le feu, l’air, l’eau, la terre que l’Homme va employer quotidiennement pour s’exprimer dans ses manifestations et ses créations. Mais derrière ces termes symboliques que se cache-t-il ? Imaginons un cercle que nous allons partager en 4 quartiers. Pour le profane, on va changer les termes, plutôt que d’Amour on va parler d’inconscience collective, d’intelligence cosmique. Pour asseoir mon propos, je vais donc transposer:
·  dans le 1er  quartier le terme de « feu » par volition, motivation, désir à faire…  enfin tout qui est de l’ordre de l’esprit - la spiritualité – ce « feu » relié à l’intelligence cosmique, celle de l’inconscient collectif, celle d’en haut – l’Amour. Certains verront ici le symbole de l’arbre dont les racines s’abreuvent dans les cieux, le feuillage en direction du sol, ou, comme à Marseille, dans la crypte St Victor, la vouivre qui descend des cieux …… en direction de la terre : l’Amour que le Frère doit puiser en esprit pour le matérialiser sur terre auprès de ses compagnons de Loge et dans son environnement social.
·  dans le 2ème quartier, le terme « air » par intelligence. En réalité il n’existe pas une intelligence mais sept. La logicomathématique, lexicale sémantique, la manuelle kinesthésique, la spatiale, l’audio musicale, l’interpersonnelle et l’intra personnelle
·  dans le 3ème quartier le terme « eau » par sentiments (au nombre de 4) qui se déclinent et se mélangent telles les couleurs primaires et qui, tous, peuvent être positifs ou négatifs.  La peur, la tristesse, la colère, la joie.
·  et enfin, dans le 4ème quartier, le terme « terre » par notre matérialisation, notre production, notre manifestation sur l’environnement et que je perçois par l’intermédiaire de mes sens. La parcelle 4 est l’effet réalisé, abouti, matérialisé de la cause engendrée par le mariage du « feu » et de l’Amour, la naissance réelle parvenue sur le plan de la manifestation, celui de la vie actuelle. C’est dans celle-ci aussi que vont se manifester Eros et Thanatos.
Notre tâche doit d’harmoniser, autant que faire se peut, notre nature avec la « Volonté divine » ce pourquoi nous sommes incarnés. (cf Marc Aurèle, Epictète, Justin). « En Ta volonté est notre Paix » a dit Dante dans la Divine comédie.
Donne-nous, aujourd’hui, notre pain quotidien,
En principe, les enfants des hommes reçoivent de leurs parents ce qui leur est nécessaire. Il est donc naturel de recevoir du « Principe » ce qui nous est aussi nécessaire. Si nous demandons avec cet esprit de confiance, nous ne devrons jamais manquer à notre quotidien. Le terme pain ne doit pas signifier uniquement ce qui est bon matériellement, il contient aussi ce qui est favorable à  notre spiritualité, c'est-à-dire toutes les choses de l’esprit. Il est la seule création humaine à marier les 4 éléments vitaux (l’eau amalgame la farine issue du blé né de la terre. L’air rend cette pâte initiale souple et le feu rend le pain parfait pour nous nourrir). Nous n’avons pas à demander, souhaiter ceci ou cela, mais demander ce qui est conforme, en bien et harmonie, à notre vie et à celle des autres. Si la Source de tout bien est infinie, nous n’avons pas à demander quelque chose en plus au détriment d’une chose pour notre Frère, c’est absurde. Il est aussi absurde de croire que l’abondance peut provenir de placements judicieux. Nous savons que les retournements économiques sont courants. Qu’un jour je subis une avanie et que quelque temps plus tard la chance me sourit à nouveau. La stagnation est la Mort, rien n’est statique, tout est mouvement : « il n’y a qu’une chose qui ne change jamais, c’est que tout change » dit la sagesse asiate. Si une source se tarit, une autre sourde immanquablement. Cependant si nous CROYONS que cette source s’est tarie et ce que nous croyons est vrai, nous serons exaucés car, sur le plan physique, les choses sont toujours ce que nous imaginons. La nature de la vie est de nous satisfaire pour créer et exprimer ce que nous sommes en devenir.
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés,
Pêcher c’est être séparé de la connaissance ou du savoir. C’est cause de ressentiment, de malveillance, de jalousie, de remords, etc. Lorsque je fais une bêtise à 10 ans, est-ce que le je sais ? Est-ce que j’en mesure toute les conséquences ? NON ! Pourtant, certaines bêtises, certains regrets nous perturbent toute notre vie. Il est important que l’adulte, que nous sommes devenus, pardonne à l’enfant d’hier. Ok, une bêtise a été commise, peut-on la réparer ? la rectifier ? Parfois, oui, parfois non, ce n’est plus possible. Acceptons-le et ne recommençons plus. L’erreur est souvent formatrice. Cette bêtise là n’était-elle pas survenue pour justement nous faire comprendre quelque chose ? Sachons tirer un bien d’un mal. A un moment donné, un acte a été commis, soit par soi, soit par un autre. A ce moment donné, celui-là a donné le meilleur de lui-même avec les outils qu’il avait. Il faut pardonner afin d’être libéré de la peine que cet acte nous procure et nous rattachant à celui là tant que l’on n’a pas tourné la page. Ces vieilles blessures sont autant de souvenirs qui croupissent au fond de la mémoire comme des abcès suppurants. Cette « laisse » est un poison qui peut, un jour, nous submerger. Nous ne pouvons surement pas modifier le comportement de celui qui nous a « manqué », déçu, humilié, par contre nous pouvons, nous, modifier notre regard sur la vie devant nous. Cependant nous ne pourrons le faire en conscience que SI nous avons examiné les données du problème avec un recul suffisant. Alors là le pardon est possible, l’acte préjudiciable d’hier ne nous atteint plus, nous pouvons – en pensée – lui rendre sa liberté et acquérir ainsi la nôtre. Absoudre les autres, les libérer, c’est se libérer : le ressentiment n’est, en fait, qu’une forme d’esclavage. Avoir du ressentiment envers une personne c’est accepter d’être lié à celle-ci par une chaîne. On est spirituellement attaché à ce que l’on hait. En pardonnant – en pensée – on se libère de notre esclavage. Celui qui nous a offensé continue d’être ce qu’il est, ce n’est plus de notre ressort, l’important est d’être sorti de la prison du ressentiment. Pardonner n’est pas aimer, faire l’accolade ou « cirer les chaussures » de celui qui nous a éprouvé, c’est recouvrer son Etre, son « je suis », sa sérénité.   
Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal,
Cette phrase est ambiguë. Comment le Principe créateur et parfait peut-il nous induire à la tentation et nous envoyer du mal ? A-t-on mal traduit le grec ancien ? ou lui fait-on dire autre chose. Traducteur égale traître (surtout dans le sens littéral) ? Il est écrit dans la version du roi James « ne nous induis pas en tentation et dans la version synodale par « ne nous abandonne pas à la tentation ». Ce qui est légèrement différent.
Mais comment, arrivé à ce degré suffisant de compréhension spirituelle, peut-on encore être tenté par un vol à la tire ou profiter du malheur d’un autre ou lui porter consciemment tort ? Comment être tenté à rechercher une distinction, l’honneur de… ou d’avantages matériels pour glorifier le « moi-je » ? Toute cette réflexion m’exhorte à l’humilité si j’ai bien compris la démarche. Alors m’abandonner à la tentation n’est-ce pas tomber dans le pêché d’orgueil : défaillance d’un noble cœur ? Un grand Savoir, avoir accès à la Connaissance, la prodiguer en Chaire entraîne une grande responsabilité. Trahir celle-ci c’est s’attirer de terribles conséquences. Plus grande est la compréhension du VITRIOL, plus grande est notre responsabilité envers nos Frères. 
En conclusion :
- Ne croyez pas, sur la foi des traditions, quoiqu’elles soient en honneur depuis de longues générations et en beaucoup d’endroits,
- ne croyez pas, sur la loi des sages des temps passés,
- ne croyez pas ce que vous vous être imaginé pensant qu’un dieu vous l’avait inspiré,
- ne croyez rien sur la seule autorité de tous ceux qui vous enseignent.
Après examen, croyez ce que vous-même aurez expérimenté et reconnu raisonnable, qui sera conforme à votre bien et à celui des autres (Alexandra David Neel)