lundi 16 mai 2011

Tolérance et croyance

Croyance ? Qu’est ce que c'est ? C'est une intuition ? un pressentiment ? Enfin, c’est une idée à laquelle on se rattache en espérant n'avoir pas tort et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence, réalité ou possibilité.

Or si l'homme a la connaissance, il n'a plus besoin d'avoir la foi ou la croyance, celle-ci est devenue Savoir ! Il sait. Hier, ce qui était superstition, incompréhension est devenue évidence…. Ainsi vont les découvertes.

En effet les découvertes du microcosme et du macrocosme sont-elles étroitement liées.

Normalement en tant que Maçon, scientifique, ou tout simplement adulte mature, cette quête devrait être son horizon........

L'essentiel est donc de commencer par la connaissance de soi puisque les autres sciences se fondent sur cette science de soi-même qui conduit à Dieu.... Chacun, ici, donnera sa propre définition. La mienne m'amène à la définition du V.I.T.R.I.O.L .... (Qui peut se traduire par « descends au plus profond de toi-même et trouve le noyau insécable sur lequel tu pourras bâtir une autre personnalité, un homme nouveau, c'est-à-dire mieux comprendre l’essence de l’homme.) La connaissance de soi-même comporte donc la science du corps ET celle de l'âme. Cette connaissance de soi est, de fait, par excellence la science de l'homme et, aussi, la science de l'homme par rapport à l'univers et donc à « Dieu ». Dans mon esprit, « Dieu » est dire que le monde est « UN » et l’homme est à l’image de ce monde. D’où, pour connaître l’univers, il lui est nécessaire de se connaître lui-même. Si l’homme est à l’image du monde par son corps, il est à l’image de Dieu par son esprit et son âme. Ce qui fait dire à Hildegarde de Bingen « Ô homme, regarde-toi ; tu as en toi le ciel et la terre ». La connaissance de soi comporte donc la science du corps et celle de l’esprit, comme nous le démontrent les découvertes en Programmation Neurolinguistique. (cf sur ce blog : la PNL comment cela fonctionne)

St Bernard, au XII° Siècle, ce siècle où le Christ est représenté en Gloire et non encore représenté assassiné sur la Croix ... (l'Inquisition n'était pas loin), ... écrivait ceci : "Commence .... par te considérer toi-même, bien plus, finis par là...... tu es le premier, tu es aussi le dernier". À cette époque, l’homme qui comprend le symbole, se sait cosmique, alors il se fait terre (il s’incarne) par humilité. Désigner saint Matthieu uniquement par une face d’homme serait l’amoindrir, puisque l’étymologie « homo » est lié au terme « humo » signifiant terre. Pensez à la glaise que l’on modèle.

N’oublions pas, qu’à cette époque, le bon peuple était inculte et peu savaient lire et écrire. Ce bon peuple ne connaissait de la vie des saints, des Evangiles, de la Bible que ce que l’Ecclésiastique lui racontait. Nous voyons là qu’à une époque, notre Christ est en Gloire et quelque temps plus tard – au moment des Croisades, au XIII siècle – l’église tue et supplicie le fils de l’homme en criant vengeance, excitant le malheur : la privation du Christ en Gloire. Mieux, en persuadant et culpabilisant le bon peuple de sa faute et de son ignorance (que l’église entretient pourtant…) et en réfléchissant l’immobilité populaire sur un leurre : le tombeau du Christ de Jérusalem qui devient un miroir culpabilisant. Que peut faire ce bon peuple sinon croire… croire celui qui, à l’époque, sait lire, écrire et donc arranger l’histoire et donc sait !  Le XIII° Siècle engendra naturellement la recherche d’une ascèse négative : « c’est ma faute, c’est ma très grande faute…. » Or cette souffrance ne saurait être recherchée pour elle-même sur terre  (afin de mériter la pleine jouissance du paradis dit l’église) ; c’est une grave erreur qui amène en réalité à un complexe de culpabilité. Complexe qui amène à l’asservissement du croyant qui va obéir aveuglément à l’ecclésiastique pour  tenter de se racheter.

Que nous apprennent les avancées de la psychologie ? que nous apprend la physique quantique ? Le monde profane, dans ces connaissances scientifiques tant physiques que psychologiques, corrobore les Penseurs et Alchimistes du début du second millénaire. C’est ce qu’a oublié le Vénérable Maître (du moins un nombre certain) qui  n’insuffle plus... les Respectables Loges… pourquoi, je l’ignore ? … On est toujours à débattre de la croyance ou de la non-croyance, de la Tolérance ou de l’intolérance. On tourne en rond au gré des modes politiques… On suppute sa vérité en fonction du nombre d’adeptes en cette croyance-là… et plus le groupe est important et plus les minoritaires sont considérés comme intolérants et montrés du doigt, jetés à la vindicte, c’est un air connu.
La croyance en....... doit être expérimentée quelle que soit celle-ci. Lorsqu’elle est positive, elle est un moteur de progression et espoir de liberté pour tous. Par syncrétisme, ce qui est valable en science - quantique - se retrouve aussi en psychologie......
Les hommes qui cultivent l’esprit, toutes origines confondues, se retrouvent entre eux. Leur chant est identique, les symboles qu’ils présentent sont semblables. Les mêmes contenants possèdent d’identiques contenus. C’est pourquoi les hommes de l’esprit ont un  même langage, à l’esprit unique et l’expression multiple, décrivent les mêmes images, indépendamment des époques, des races, des religions. Dieu, Yahvé, Allah, ou d’autres termes pour le psychologue, le physicien, le mathématicien sont un seul et même concept. Qu’importe le terme employé, lorsqu’ils se rencontrent, ils savent qu’ils font référence au Principe UN. Le terme, symbolisant la puissance spirituelle, diffère selon la religion ou l’instruction de celui qui le prononce, et souvent le messager s’en sert pour tenter d’expliquer ce qu’est l’Unité à l’homme ordinaire. Entre eux, ils n’emploient jamais le terme de tolérance, ils le sont par nature. Le Cherchant, qu'il  soit juif, catholique, protestant ou musulman, se retrouve dans l'esprit de Bouddha.... du scientifique et du psychologue sans oublier, comme désigne mon Frère Guy, le gardien du troupeau dans les Alpages qu'il nomme un "Veilleur", mieux un Eveilleur. L'homme est lié au ciel et à la terre, il fait partie de la nature.
  
Le reste ?

Intolérance ou tolérance, nous ne sommes plus dans la croyance mais dans l'appartenance à un groupe et dans la psychologie sociale décrite par Maslow. (cf « Méfaits du groupe … » dans ce blog). L’homme ordinaire brûle celui qui ne pense comme lui, en cela même il tente de le détruire. Nous l’avons constaté lors de l’Inquisition, , bras armé du pape qui part en croisade contre l’hérésie cathare, des Guerres des Religions, et en d’autres exemples comme le terrorisme Islamique ou  l’hitlérisme qui amena à la Shoa. L’homme ordinaire est la proie de la division, des contraires qui s’affrontent, du sectarisme, parce que l’un CROIT en quelque chose que l’autre récuse….

Sachons à nouveau rendre la croyance outil de communication positive et non moyen de soumission. Alors  croyons en l’homme et en son sens de la création. Puisque à partir du moment où il ose plonger en son for le plus intérieur il sait… il sait que la croyance n’est plus utile à cette création qui lui devient de par le fait parfaitement naturelle et conforme à l’esprit divin en harmonie avec la nature universelle et infinie.