vendredi 21 octobre 2011

En construisant sa Loge, l'Initié se construit

Initiation veut dire prendre connaissance et surtout conscience que……
Lorsque le Frère, la Sœur, entre en Loge, surtout au 3° degré, il prend conscience qu’il est microcosme identique au macrocosme.
Regardons le Temple.
Il est orienté Est Ouest,
Au dessus de l’Initié il y a la Voute Etoilée. L’Initié est traversé par des millions de particules, il beigne dans la pensée qu’il reçoit provenant de l’intelligence céleste.
Il est debout et donc récepteur, antenne, lorsqu’il entre dans le Temple.
Il prend place soit au Septentrion, soit au Midi.
Regardons les symboles qui décorent le Temple. Tous ont une signification parlante.
J’attire par contre votre regard sur l’emplacement, non des sept Lumières, mais de six. Leur emplacement est la figure de l’Etre, de l’Initié.
Représentons-nous l’Etoile à 6 branches :
En parcourant les images de gauche à droite, on comprend que l’Initié, en entrant dans le Temple, entre en lui-même. Tout est symbole et le symbole révèle l’Homme.
Le premier dessin résume la PNL ou comment l’homme conscient fonctionne, comment les différents plans interagissent sur lui – inconsciemment ou consciemment.
Le deuxième dessin résume l’action de l’Etre.
Savoir- Vouloir- Pouvoir
Avoir- Etre - Faire
Savoir  comme       faire le point, analyser, synthétiser, engrammer, archiver…
c’est le cerveau : exposer, informer, mémoriser
Vouloir  comme     motivation, être motivé pour surpasser son seuil de Peter,  animer et créer un climat positif dans une équipe
c’est le coeur : l’émotion, l’expression
Pouvoir  comme    : moyens, ressources mises en oeuvre pour être efficace,
  efficient.
c’est le corps : l’entraînement, le concret, la Règle, le cadre
Avoir   comme       avoir des outils - l’inné ou les acquisitions
créativité mettre en forme des impressions, des idées, des sensations, conceptualiser son expérience pratique.
Etre  comme          provient du latin populaire « essere » exister, c’est l’état d’exister et du grec « bolos » qui désigne le contenu, l’action, c’est traduire, projeter le « Moi » avec le préfixe « sym » signifiant avec, cohésion, va donner le sens de rassembler ce qui est épars, synonyme de centripète MAIS avec le préfixe « dia » signifiant disjoindre, disperser, synonyme de centrifuge. diable vient du grec « diabolos » et du latin « diabolus » il a bien son siège en nous, c’est nous même qui sommes notre propre créateur du symbolos ou du diabolus. Il est ce que l’individu va projeter – l’image -  de lui-même ou de l’organisation dont dépend cet’individu. Il est le « chef » le « capet », celui qui donne le « la » dans un groupe.
Faire  comme         se servir de ses outils, donner forme aux désirs, concrétiser les intentions
Nous allons les mixer, les décliner ensemble
Pouvoir avec Avoir
                          permet la satisfaction
c’est une acquisition, faire un investissement
avec Etre
          c’est le « symbolos »
le pouvoir être dans le coup
être d’attaque, en forme, dynamiser, avoir du punch
c’est la maîtrise de soi, de ses émotions
évoque la puissance : si je peux, je suis, si je suis, je peux
si apparaît un dysfonctionnement, il y a éclatement : le « diabolos » ou névrose, peur, .... qui se traduit par une soumission....ou que l’on compense par un complexe de supériorité.
avec Faire  saisir les opportunités, saisir sa chance
c’est le pouvoir de décision
c’est tous les gestes, compétences, aptitudes à sa disposition
action du comportement, avec tout ce qui se fait sur ou avec l’environnement.

Vouloir avec Avoir
                  c’est le projet, l’objectif, les priorités, les buts
c’est le choix de ma stratégie

avec Etre
         c’est ma cohérence interne
c’est ma force interne
c’est mon capital de confiance en moi
ma certitude intérieure
ma conviction intime
c’est oser être

avec Faire
         c’est s’impliquer
s’engager, prendre ses responsabilités

Savoir avec Avoir
                  analyser, penser autrement, créativité
c’est la position d’Adulte en A.T
c’est savoir, voir autrement, élaguer, changer les croyances
c’est avoir des idées plutôt que des préjugés

avec Etre   on se libère du déjà vu
c’est être réceptif, disponible

avec Faire  c’est finaliser
c’est faire le point, le bilan
c’est conclure en connaissance de cause
Il est vrai qu’ici, je traite ce sujet du point de vue général. Chacun peut alors le décliner à sa propre vision qu’elle soit profane ou Maçonnique.
 
Je suis, je me réapproprie mon être, ma réalité, ma nature profonde
Je suis si j’agis, je suis acteur !  je ne subis plus !
Nous comprenons pourquoi l’Office du Vénérable est très importante, il est le modèle, la représentation de l’homme, de ce qu’il doit devenir.
La 3° image est la position de chaque Lumière dans le Temple. Nous pouvons faire une corrélation entre leur positionnement dans l’ensemble du Temple et leur correspondance.
Le Vénérable est le physique, il est l’expression de toutes les Lumières, de tous les plans de l’Etre.
L’Orateur est le Pouvoir. Il est le seul à ne pas demander d’autorisation pour s’exprimer au Vénérable. Il est placé en pleine Lumière. Il est le plan Causal, il est la cause. Son influence est grande.
Le Secrétaire, placé au septentrion, sait et garde le silence, comme Joseph dans la Bible.
Le 1er Surveillant « fait » le futur Maçon, il veille à ce que tout se déroule selon la Loi. Ce travail est d’éveiller l’inconscient, de le rendre conscient.
Le 2ème Surveillant « a » des Apprentis qu’il doit dégrossir, c’est lui l’Initiateur. Il doit y avoir un « feeling » entre l’Autre et la Loge.
Enfin le Couvreur qui a le vouloir de faire entrer ou pas ce qui est correct : Je suis le premier juge de mes pensées, de mes sentiments, de mes actes et le premier responsable de leurs conséquences.
Le Temple est le reflet de l’Etre. Il symbolise l’Etre. Il est la projection de l’Etre. Voilà comment il se voit. Il y a une correspondance entre l’objet, l’image, les mots, les sons, les déplacements dans l’espace du Temple et le Maçon dans le Temple.
Le Rite est indispensable, cependant il est double, soit il éveille, soit il endort le Frère.
L’homme est imprégné, parasité par ses soucis, ses préoccupations. Il a besoin pour se retrouver de faire silence et pour cela il a besoin d’un Rite qui nettoie de toute préoccupation venant du monde profane. Cette « mise en scène » n’est pas gratuite, il met l’Homme en état de réception. Chaque parole, musique, geste ont leur signification profonde sur l’Individu : c’est un désincrustateur de « crasse », de parasites afin qu’il se mette en phase avec l’Univers. C’est indispensable.
Cependant, aussi, ce même Rite peut endormir. Il berce et, dans ce cas-là, les forces de la vie profane opacifient toujours l’esprit et l’âme les rendant imperméables à la perception subtile du message symbolique du Maçon. Combien de FF.*. .*. et de SS.*. .*. attendent la fin de la Cérémonie pour exprimer le « moi-je » qui sommeille en eux, n’ayant pas fait le vide de leurs métaux, lors d’intervention ? Ces « maçons » ne sont que des « Singes nus » profanes déguisés en Maçons. Ils importent la vie civile profane polluant ainsi d’un vice pervers le Temple.

Nouveau courant maçonnique ?

CREATION D’UNE LOGE NOUVELLE
Ou la poursuite de la recherche de la Connaissance
La création d’un atelier est une fondation, c’est à dire le départ d’une œuvre qui dépasse bien largement ses créateurs.
C’est le témoignage d’un groupe de frères et de sœurs qui choisissent de travailler ensemble mais qui s’adressent aussi à tous ceux et celles susceptibles de les rejoindre maintenant et bien plus tard lorsque eux-mêmes auront disparus. Ce témoignage est intemporel tout autant que l’est notre souffle intérieur.
Nous percevons l’être humain comme une totalité sans cesse en évolution ; reliée à toutes les composantes de l’univers ; participant à l’éveil de la conscience ; dotée des outils intellectuels, affectifs, psychiques et spirituels pour croire et comprendre.
La création d’un atelier, s’il est évident qu’elle porte de l’enthousiasme et de l’espérance ne va pas sans une prétention, cette forme du désir qui porte un être à prendre contact avec sa verticalité et son essence.
Cette prétention doit être la mieux définie possible.
Elle porte d’abord sur certains constats qui sont issus d’une pollution du monde profane dans notre société initiatique.
Il existe une contamination permanente du monde profane et les pressions auxquelles tout homme est soumis dans la société, l’écartent bien souvent de la perception de sa composante spirituelle.
-         le goût du grand nombre et ses incontournables conséquences : le pouvoir et l’apparition de groupes d’influences.
-         la mode de l’illusion démocratique : sous couvert de laisser s’exprimer toute personne humaine, il apparaît une confusion générale sur les valeurs, les places les fonctions et les rôles de chacun dans notre monde. Ainsi l’élève se veut l’égal et le juge du maître ; l’enfant discute l’autorité et la transmission parentale ; l’égalitarisme gêne l’expression et  les aspirations essentielles des personnes. La société est nivelée non par le bas mais par ce qui est commun. Dès lors tout discours sur la perfectibilité de l’être, sur sa relation avec le divin, et son élévation est ressenti comme une atteinte et une singularité dangereuse pour la société. Et nous ne pouvons plus parler de Dieu sans gêner ni même présenter une quête spirituelle sans se faire taxer d’illuminés ou de mystiques irréalistes.
-         Il advient un laisser aller, un comportement qui se manifestent jusque dans notre vêture, nos paroles et par l’influence de la dynamique des groupes, nous n’y prêtons plus attention. Alors l’endormissement, l’oubli, s’installent  menaçant la continuité de la mémoire, ce lien à notre histoire et aux legs que nous avons reçu et que l’initiation commande de transmettre.
-         Et ce qui peu être pire, c’est que dans un souci de transparence ou d’explication de l’image que nous voulons donner au monde extérieur nous utilisions un langage profane, profanant ainsi le cœur de nos symboles. Comme s’il fallait plaire à l’extérieur ou donner une image socialement correcte.
-         Et le pire des maux, avoir dans leur Atelier des Frères qui sont narcissiques ou qui veulent, au sein de leur Loge, compenser un complexe d’infériorité par l’occupation d’un Office, une responsabilité que le monde profane leur refuse pour leur incompétence intellectuelle ou morale. Nous savons tous, qu’un Frère ou une Sœur qui confond Pouvoir avec l’Office occupé, comme le Vénéralat par exemple, est semblable au personnage de l’Avare de Molière : tous les FF ou SS de l’Atelier vont transformer leur personnalité à l’instar de Valère, Cléante, Mariane ou Elise qui en perdent leur innocence. Le vice pervers de l’Avare s’est insinué dans leur désir de progresser et ce Frère y a installé le poison comme l’Avare le fait pour tous les personnages de son entourage proche.
En fait ce que nous prétendons n’est prétention qu’au regard de ces constats posés.
Nous posons comme principe organisateur de la fondation de la R.*.L. LES ENFANTS xxxx (mais ce peut être aussi dans le cours de notre vie), la triade : intention, attitude et attention.
Nous sommes ici car c’est notre intention.
Qu’est-ce que cette intention ?
Nous répondrons perpétuer un Ordre initiatique délivré des scories de la société profane et composé de FF.°. et de SS.°. attachés à la Tradition et à sa Transmission, afin que survive un idéal qui a été celui des Frères fondateurs de la Franc-Maçonnerie. Il ne faut pas oublier que cette Tradition nous vient de plusieurs siècles avant le Christianisme. Elle était présente en Egypte, en Terre d’Israël, en Grèce….. Elle migra sur tout le bassin méditerranéen à l’effondrement de l’Empire Byzantin en 1453 attaqué par les Ottomans, d’abord en Italie puis en France ensuite dans le reste de l’Europe. Pendant des Siècles le Savoir, la Connaissance, fut cachée en Europe Occidentale dans les Abbayes par l’Eglise toute puissante. A la Renaissance, le courant Humanisme fait son apparition. Ce courant se renforce en 1717 en Angleterre, puis pendant la Révolution Française avant de se répandre dans tout l’Occident. Mais n’oublions pas que cette Tradition se cache sous le symbolisme dans les Cathédrales, les monuments historiques…et qu’il nous appartient de décrypter derrière la forme la substance moelle afin que celle-ci nous abreuve.
Malheureusement nous constatons, avec amertume, que nous vivons une époque où trop d'éléments friands de cordonnite rêvant d'être politiquement reconnus, en sont devenus des parias fossoyeurs !
Notre nouvelle association est un tout qui se veut rendre la parole et le droit de cité à la Franc-maçonnerie de base, celle des petits, des oubliés, de vrais maçons libres dans des loges libres et obédiences à taille humaine.
Nous le savons, de plus en plus de Frères et de Sœurs, ne se reconnaissent plus en tant que tels dans nos Obédiences. Qu’importe ! La Franc-maçonnerie n’existait pas en tant que tel dans les temps anciens et nous le savons, cela n’a jamais empêcher la Connaissance de se transmettre. Nous savons donc, que le profane sincère, tout comme les Frères et Sœurs rejoindront ces nouvelles Loges guidés par leur instinct afin de poursuivre l’Oeuvre.