lundi 23 mai 2011

Jésus Christ ? Qu'en est-il ?

Jésus Christ, qu’en est-il ?

Personnage historique ?
Mythe ?
Moyen de communication, un messager universel avant l’heure ?
D’où vient Jésus ? De la Bible que nous prenons en référence ...    mais que contient-elle à son sujet ? Le personnage de Jésus nous prodigue-t-il un message ésotérique ? D’où vient donc le nouveau testament ?
Le Messie, Juif ou Christique, crucifié par Ponce-Pilate et divinisé comme fils de Dieu par l’Eglise, était l’ainé de sept fils de Juda le Gaulonite qui fomenta la Révolte juive connue sous la désignation de la Révolte du Recensement en l’an 760 de Rome. Dans les Evangiles, Juda de Gaulonite deviendra Joseph ou Zacharie ou Zébédée. Son fils – le Christ - est né en 738 ou 739 de Rome et non en l’an 754 choisi comme l’an 1 de notre Ere. Ce fils n’est pas né à Nazareth. Citée qui n’a jamais existé avant le VIII° Siècle ou le IX°. Ce fils serait né à Gamala près du lac de Tibériade. Cette Nativité à Bethléem n’a été imaginée que pour se conformer au droit mosaïque (relatif à Moïse), aux prophéties judaïques et surtout pour substituer son culte au culte de Mithra : sa naissance se confond avec le solstice d’hiver, la renaissance du Soleil – le Sol Invictus. Curieux...
Les Scribes le font descendre de David, qui est de lignée royale, pour contrer les Hérode usurpateurs et Romains. Ce Roi des Juifs – Bar-Abbas – est en perpétuelle rébellion avec l’autorité Romaine. Ce rebelle, ce brigand, pouvait-il devenir un Saint ? Ce n’est pas possible, c’est un trop mauvais exemple. Alors ?
A côté d’un brigand – Bar-Abbas – on crucifie « Iônnés », c'est-à-dire Jean. De quel Jean s’agit-il en réalité ? Les Scribes vont mélangés Jean, le Baptiste et Jean, le disciple bien-aimé – et peut-être d’autres encore. De plus pendant les II°, III°, IV° Siècles ils ont dépouillé ce « Iônnés » de son rôle historique pour l’attribuer à leur nouvel héros. Daniel Massé et Robert Ambelain vont décrypter avec succès ces manipulations. Bien entendu, ils seront fortement critiqués par les gens d’Eglise.
Ce Christ, fabriqué sous Tibère (et donc sous Ponce Pilate) est le dieu qu’avaient déjà imaginé les  Gnostiques…. Ces Sages plongent leurs connaissances dans des époques bien antérieures à l’ère chrétienne. Leurs connaissances plongent dans des écrits ou dans des transmissions orales  anciennes : orientales, égyptiennes, grecques, cabalistiques. Cette connaissance implique la connaissance intérieure – le V.I.T.R.I.O.L. des Maçons – par laquelle l’homme appréhende le divin. Elle se conçoit en dehors et indépendamment de tout dogme et de tout enseignement.
 
Ils vont créer un mouvement religieux dans lequel se trouvent réunis tous les Savoirs cosmologiques et théosophiques entre autres.
Nous retrouvons cet immense savoir dans les Abbayes. Les copistes dupliquent, à longueur de vie, ces documents anciens. Ces moines sont les gardiens des savoirs contenus dans les arts libéraux qui sont au nombre de sept et désignent toute la matière de l’enseignement des écoles de l’Antiquité et aussi du Moyen Age. C’est le moine anglais Alcuin – précepteur de Charlemagne -  qui reprendra et organisera cette connaissance dispensée par l’Eglise. Ces 7 arts libéraux se divisent en deux degrés « le pouvoir de la langue » : grammaire, dialectique, rhétorique ; et le « pouvoir des nombres » - dont Saint Augustin disait : «  La raison des nombres ne doit pas être dédaignée puisqu’il suffit de lire avec soin les divines Ecritures pour en comprendre la grande importance. Ce n’est pas en vain qu’une des louanges données à Dieu est d’avoir disposé les choses avec mesure, avec NOMBRES, et avec poids. » - (De civ. Dei ad Marcellus - St Augustin) – l’arithmétique, la musique, la géométrie et l’astronomie.
En ces époques reculées, la Connaissance était détenue par une élite et ne se dispensait que dans le milieu des gens lettrés ayant « droit au Chapitre » où le profane ne devait et ne pouvait pas accéder, c'est-à-dire dans un milieu fermé et à l’abri des regards et surtout des oreilles. 
Une question préoccupait nos dissidents du Judaïsme de l’époque : comment transmettre un certain savoir sans édulcorer le message tout en gardant la main mise sur le bas-peuple inculte ? Le symbolisme est connu, mais pas suffisant. Ils eurent un coup de génie – dont les communicants d’aujourd’hui usent et abusent dans nos média tant écrits que télévisuels et principalement dans la publicité. On invente un personnage purement médiatique sous l’apparence d’un Dieu venu du ciel. Il sera appelé Jésus, - Christ selon les auteurs – un homme communique aux hommes et chacun peut se projeter en lui. Il existe donc, ce n’est pas une voix, une vue de l’esprit, c’est un être vivant qui a une histoire. Un parfait mimétisme organisé et mis en place pour l’inconscient collectif du tout venant !
Or ce personnage, tantôt historique, tantôt messager imaginaire à la solde des scribes, a mal à sa cohérence, est-il le « bon » (Jésus) ou le « brigand » (Bar-Abbas – fils de Joseph) ? Maints passages décrivant le comportement du héros présenté ferait passer celui-ci pour un aliéné à tout psychologue clinicien : - il entend des voix « voici mon fils bien aimé » -  lors du baptême. A cette époque, tout fut agréé par les autorités savantes et tout expliqué au bon peuple… Parole d’Evangile quand tu nous tiens...
Il suffit d’inculquer, d’imager pour que la croyance en ce personnage rende plus supportable la vie difficile au peuple. Tout est dans la croyance et le peuple a toujours eu besoin du merveilleux. La croyance permet de mieux vivre en imaginant la joie « envisageable » du lendemain tout en supportant l’inconfort d’aujourd’hui !  La croyance s’explique en la parole de ces savants que le bon peuple acceptait les erreurs entre Nazareth- Gamala, Bethléem, Juda le Gaulonite, Bar-Abbas et Jean… Comment et qui pouvait vérifier à cette époque ? Sa Nativité à Béthléem a été imaginée comme Thargoum, pour se conformer au droit mosaïque et aux prophéties judaïques tout comme pour substituer son culte en culte solaire - le Sol Invictus, (… l’apôtre Paul, tiré du prince hérodien Saül, la sépulture du Christ en Samarie, sur Simon-Pierre, les Jacques Jacob et autres disciples, frères du Christ… et sur l’âge apostolique... A cette époque, c’est impossible, l’école n’existait pas. Les lettrés étaient des ecclésiastiques ou des rabbins en dissidence. Comment démêler le vrai du faux ? Il y en a pour tous les goûts, on répond à toute interrogation.
Tous dispensaient le Savoir autorisé par les lettrés au Concile oecuménique de Nicée en 325. L'objet du Concile était de définir l'orthodoxie de la foi et donc de la vérité révélée. Il fallait régler le différend entre le nouvel Evêque d’Alexandrie qui professait que « le fils est une incarnation du Dieu d’Israël » proche des Docètes. Le Docètisme, au terme d’une étape métaphysique, dit que Jésus n’a pas de corps physique, à l’instar d’un Esprit et que, de ce fait, la crucifixion est une illusion. En d’autres termes, l’aspect humain du Christ n’est que simple illusion et ne saurait être réalité objective.
C‘est l’empereur romain Constantin 1er qui convoque ce concile. En effet il constate un grand nombre de dissensions puisque chaque évêque détenait sa propre vérité du christianisme. Il faut impérativement rétablir la paix religieuse et construire l’unité de cette Eglise naissante. On le sait, pour que le peuple marche d’un même pas, il est impératif qu’il y ait alliance entre le glaive et le goupillon. L’Empereur réunit les représentants de toutes les tendances du Christianisme. Il faudra plusieurs mois pour parvenir à se mettre d’accord sur un texte décidant de la nature de la relation du Christ au Père.
On aura alors recours à l’excommunication. Chez les chrétiens, c’est une exclusion de la communauté. Cette sanction, que seul un évêque – ou celui qui préside la noble assemblée de cette communauté – peut prononcer, est la plus grave des peines canoniques. Elles frappent entre autres les schismatiques et les hérétiques, enfin tous ceux qui divergent avec l’orthodoxie du Pouvoir. Nous en avons un exemple dans l’évangile selon St Jean 9:22 (« les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue »), 12:42 (« ils n'en faisaient pas l'aveu, dans la crainte d'être exclus de la synagogue ») et 16:2 (« Ils vous excluront des synagogues ». Extraits de la traduction de Louis Segond, 1910.
Enfin, à la suite de ce Concile de Nicée, tous parlent d’une seule voix. Ils étaient à la  manœuvre, ils faisaient sécession avec le judaïsme, sa tradition et aussi avec la philosophie grecque, en ce qui concerne le personnage de Jésus – Christ qu’il devait imposer.
Que nous disent les dates :
1° L’an 1er est l’an 754 de Rome, d’après les calculs du moine Denys le Petit et admis pour la chronologie, comme étant la date de naissance du Christ. Fausse !
Et l’on peut affirmer que, « en ce temps-là », c’est exactement l’an 15 de Tibère. La seule phrase qui nous reste de l’Évangile de Marcion, la première, dit que « l’an 15 de Tibère, Jésus descendit du ciel ». Dans la chair du Iôannès, évidemment. Ce simple rapprochement permet de comprendre comment on a pu dédoubler ce Iôannès en deux personnages biologiques bien distincts, Jésus et Jean, mais combien il devient difficile alors de faire de l’un le précurseur de l’autre.
3° Seulement, l’an 754, choisi comme date de la naissance du Christ, est erroné. Et cette date, le moine Denys-le-Petit ne l’a choisie que pour jeter une confusion de plus dans l’histoire. A l’époque où il a fait son beau travail (VIe siècle), les Évangiles sont, dans l’ensemble, achevés. Si on les retouche, ce sera seulement pour des variantes. Toujours d’actualité, les discussions sur les deux natures ou hypostase que Jésus-Christ représente en temps qu’ambiguïté, proviennent de ce qu’on a incarné dans le Messie-Juif Iôannès, le Logos ou Verbe, le dieu Jésus.
Il faudra toute la nuit du Moyen-Age pour faire sombrer définitivement cette vérité historique, à savoir que les scribes ont incarné le dieu Jésus en Iôannès, le Messie-Juif mort sur la croix. Au début du deuxième millénaire apparaît en Gloire (cf « croyance tolérance » dans ce blog) alors qu’à partir du XIIIème siècle il est crucifié. Le christianisme a pour base voulue la nuit, la confusion préméditée, la volonté de ténèbres, le chaos ou tohu-bohu à dessein introduit dans l’ordre et la clarté de l’His­toire.
Il faut rappeler que jusqu’au V° Siècle, tous les Juifs, quelle que soit sa secte – Pharisiens, Saducéens, Zélotes, Esséniens et cette nouvelle mouvance qui deviendra celle des Chrétiens, se rassemblent à la Synagogue la plus proche du domicile.
Revenons aux origines.
Justin et Marc Aurèle sont deux philosophes du II° Siècle, très proches des Stoïciens qui prônent la théoria – théorie –, signifiant contemplation, spéculation, examiner… qui préconise de toujours aller vérifier par soi-même ce que l’on dit ou  écrit d’une part et que le cosmos est beauté, harmonie et que l’humain y est à sa place d’autre part. Or les Chrétiens pensent qu’un Etre extérieur à l’Univers aurait existé avant lui et l’aurait créé. Pourtant, dans ses Pensées, Marc Aurèle écrit : « Tout ce qui arrive, arrive justement ; c’est ce que tu découvriras si tu observes les choses avec exactitude….. » Il y a là ambigüité. Si un raz de marée, un tremblement de terre survient, chacun se met à prier – « mon Dieu pardonne-nous, pardonne mes pêchés », « épargne ma vie…. » Où est l’harmonie lorsque son enfant, est emporté dans la colère de Gaïa ? Pourtant, les avancées psychologiques, particulièrement dans la Programmation Neurolinguistique ou la psychologie cognitive, donnent raison à Marc Aurèle. Marc Aurèle formule au début du Livre XII de ses Pensées : « Tout ce que tu souhaites atteindre par un long détour, tu peux l’avoir dès maintenant, si tu ne te le refuse pas à toi-même. Il suffit de laisser là tout le passé, de confier l’avenir à la providence et de diriger l’action présente vers la piété et la justice…. Car la nature l’a produite pour toi et toi pour elle…. » 
Etait-ce acceptable et explicable rationnellement au petit peuple du II° Siècle ? Non, bien sûr !
Pour Justin, la mort n’est pas à craindre, elle n’est qu’un passage car nous sommes un fragment éternel du Cosmos. Pour Justin et Marc Aurèle prédicateurs des Stoïciens, la mort n’est qu’un « passage », une « porte » d’un état à un autre au sein d’un univers. Epictète fait ce commentaire : « Alors je ne serai plus ? – Tu ne seras pas ce que tu es, mais autre chose dont le monde aura alors besoin »  
Mais voilà Justin devient apostat et rejoint la secte Christique montante… Il sera martyrisé en 177 de notre ère, sous Marc Aurèle (121 – 180), et bénit par les Chrétiens. Pour les Chrétiens de l’époque, il était impensable de se réincarner à la fin des temps sans retrouver ses proches, ses parents, ses enfants, alors que Marc Aurèle et les Stoïciens ne le garantissaient pas.
Saint Justin – puisque maintenant il a droit à ce titre -,  écrit deux "Apologies" sophistiquées par des scribes ecclésiastiques, notamment par l’introduction de passages évangélistes nombreux. Beaucoup d’écrits et d’évangiles sont apocryphes.
Dans ces "Apologies", écrites en 160 Anno Domini, il rappelle tous les prophètes annonçant le Christ… sans citer Jésus – on l’inventera seulement plus tard.
Eusèbe dit que Saint-Justin ne parle que des "Mémoires" des apôtres, et l'on ne sait ce qu’il faut entendre par là, car ces "Mémoires" sont des mensonges impudents, fabriqués par des faussaires, ce qui permet de supposer sans grand risque de se tromper, que ces mémoires visent les "commentaires" de Papias sur l’Apocalypse ou l’évangile de Cérinthe, ou Pistis Sophia de Valentin. St Justin ne cite jamais Jean le Baptiste. Or les Evangiles sont de son époque – II° Siècle, deux Siècles APRES la naissance du Christ. Je cite Daniel Masse : « Justin est du II° siècle, vers 160. Il a écrit, nous dit-on, deux Apologies, qui ont été sophistiquées avec une intempérance rare par des scribes ecclésiastiques, notamment par l’introduction de passages évangéliques nombreux. Dans ces Apologies, destinées à prouver Jésus-Christ, en 160, on ne l’inventera que plus tard, vers 180-200, Justin rappelle tous les prophètes qui ont annoncé le Christ (Messie). Il ne cite même pas Jean-Baptiste. Et s’il ne le cite pas, ne venez pas me dire que c’est par oubli. » Il y a trop d’invraisemblance dans les dates, sur les personnages. Le « selon St Luc » donne deux récits de la nativité… du moins de naissance. Jésus serait-il Jean ? Et lequel ?
Nous sommes en 784 de Rome, 30 de l'ère vulgaire. On découvre un Jésus-Christ, âgé d'environ trente ans, qui débute son sacerdoce. Or St Augustin et Lactance – pour l’église - avaient annoncé ce début de sacerdoce 2 ans plus tôt ; quant à Luc, dans son évangile, il le situe 6 ans plus tôt. Reprendre les écrits de Daniel Masse ou de Robert Ambelain pour la suite. La maladresse des scribes ecclésiastiques passe les bornes, le concile de Nicée est encore loin :
·      Si l'on retranche 30 de 784, on obtient 754. Seulement en 754, Hérode le Grand est mort depuis 4 ans, et St Mathieu fait naître le Christ aux jours d’Hérode.
·      Luc, lui, le fait naître au recensement de Quirinus, en 760. Il n'aurait eu en 784, que 24 ans... et non 30 au moment où il commence à être connu.
·      Fausse est donc la date de 754 comme la date de naissance de Jésus, donnée par Denys le petit.  Fausse la naissance à la date de 760 (recensement Quirinus)
·      Si la crucifixion d'un nazaréen en 782 est racontée, en 787, date où Jésus
aurait 33 ans, il est mort depuis cinq ans. donc fausse est la date de
782 (consulat des deux Gémirrus) comme date de crucifixion.
C’est donc une succession de faux que nous délivre l'Eglise. Les "Synoptisés", que les scribes religieux ont composés à leur gré, révèlent toute l'imposture historique.
Selon Daniel Massé, quand on étudie les œuvres des auteurs non chrétiens qui, contemporains des origines du christianisme, en ont parlé, on constate qu'aucun ne connaît les évangiles, du moins les "Synoptisés", ni la prétendue doctrine qu'ils exposent. Inconnus d'eux les "Actes des Apôtres", les "Lettres de Paul", et autres.
C'est l'évangile de Cérinthe, et  après 135, Pistis Sophia de Valentin qui prennent place chronologiquement dans l'histoire des écritures authentiques, après l'Apocalypse et les commentaires de Papias.
St Paul ecclésiastique, inventé à la fin de II° siècle, meurt à Rome vers 66. Cérinthe aurait donc attendu 80 à 100 ans pour le contredire. Antagoniste de Paul, il ne se serait pas servi des évangiles, que Paul ignore totalement, dont la doctrine est loin de la sienne. Cérinthe aurait contredit Paul, sans se servir des évangiles, et en inventant son "évangile de vérité" où le verbe descend en esprit dans le corps du crucifié de Ponce Pilate. Qui peut le croire?
Quand florissait Lucien de Samosate, mort en 192, ni Jésus Christ, ni les évangiles synoptisés, ne sont fabriqués. Lucien naquit à Samosate dans l’ancienne Syrie, parcourue l’Empire Romain et mourut en Egypte. Il se moquait de la naïveté des Chrétiens (cf la mort de Pérégrimus).
On est en train d'inventer St Paul, ainsi que les "épitres" ou "lettres", et les "actes des apôtres". Mais Lucien de Samosate, qui parait avoir passablement écrit sur le christianisme de son temps connaît, en plus de l'Apocalypse, l'Evangile de Cérinthe, les théories gnostiques et Valentin avec Pistis Sophia. Il ne connaît rien d'autre... surtout, il ne connaît pas les Evangiles, ni Jésus-Christ parce que les évangiles synoptisés n'existent pas encore.
Aucun historien, aucun écrivain quelconque des premier, deuxième et troisième siècles : Tacite, Suétone, Lucien de Samosate, Apulée, Minutus Félix, Justin lui-même, le Talmud (au quatrième), n'a entendu parler, n'a fait mention de deux personnages distincts Jean le prophète et Jésus-Christ, dont l'un aurait été décapité et l'autre crucifié.
L’Eglise a arrangé les évangiles. Si le Jésus Christ des évangiles était mort en 782, crucifié comme selon Luc le fait naître en 760, il serait donc mort à 20/22 ans. L’Eglise ne peut se dépêtrer du filet de mensonges qu'elle a tissé.
Quand il a fallu mettre le texte en harmonie avec le dogme de la Résurrection, l'aveu sur la crucifixion eut lieu un mercredi, 14 nisan 788, onzième jour de la lune, jour de la préparation de la Pâque, à la sixième heure (midi) et non pas le vendredi 16 nisan 788, treizième jour de la lune, de sorte que la prétendue résurrection (enlèvement du corps au Golgotha) tombe le vendredi 16 nisan 789 et non le dimanche 18, ainsi que le prétend l'Eglise, d'après les évangiles synoptisés.
Les scènes du jugement, de la crucifixion, de la résurrection dans les synoptisés, ont été manifestement composées dans l'intention de confondre le jour de la préparation de la Pâque, et la Pâque avec la préparation du Sabbat, et le Sabbat pour faire croire que le Christ, mué en Jésus Christ, a célébré et institué la Cène, (que n'a pas le IV° évangile) la veille de la crucifixion, peu avant son arrestation, alors qu'il s'est écoulé 40 jours, qu'il a passé en prison, entre l'arrestation et la crucifixion.
Il semble que c'est au concile de Nicée que fut adoptée la coutume romaine, et où il fut décidé que la Pâques serait fixée au jeudi, la crucifixion au vendredi et la Pâque de résurrection au dimanche. Il suffit de lire "selon St Jean" au chapitre XIX, versets 14 et 31, pour apercevoir comment l'Eglise saute du mercredi 14 nisan, jour de la préparation de la Pâques, au vendredi 16 nisan jour de la préparation du Sabbat, pour affirmer ensuite que la Pâques et le Sabbat tombaient cette année là le même jour...
C’est du travail de prestidigitation sans adresse, un mensonge effronté. Bref, une belle manipulation mentale.
Et l'inscription sur la croix me direz-vous ? Et bien, personne n'en parle... sauf dans l'évangile de Jean...  et lorsqu'on connaît sa valeur en authenticité historique, on peut supposer tout ce qu'on veut.... I.N.R.I. cet acrostiche eut plusieurs interprétations. Je citerai celui-ci : Igne Natura Renovatur Integra (Par le feu la nature se régénère toute entière) Symboliquement le feu est synonyme d’Amour.
La Franc-maçonnerie, d'inspiration chrétienne, a "inventé" ses rituels, en se servant de la Bible, elle a effectivement pioché dans les deux testaments, et repris ce qui lui semblait le plus symbolique...., mais la Vérité historique est très certainement ailleurs que dans le nouveau testament, fabriqué de toutes pièces par l'Eglise pour asseoir son dogme. Par contre, certains chapitres sont à lire au second degré afin qu’ils livrent leurs secrets.
La Maçonnerie reprendra aussi « l’excommunication » à l’encontre d’un Frère en cas de désaccord avec le dogme orienté et suivi par le Conseil de l’Ordre. Le Frère désavoué par le Vénérable Maitre en Chaire se retrouve alors hors de la communauté et devient de fait un paria. Refuser de se soumettre demande au Frère Maçon d’accepter de « re-naître ». Combien réussissent ?
Alors, faut-il tout dénigrer ? Je ne le pense pas. Référerons-nous à Dante dans son Epitre XII (Episode - œuvre complète – pages 794 à 795)  nous enseigne que plusieurs niveaux de compréhension ou de lecture sont à prendre en compte au cours de la lecture d’un texte : le sens littéral, le sens allégorique, le sens moral et le sens ésotérique.
Alors c’est vrai, pour avoir une idée plus juste de notre divinité, il faudrait se référencer à nos Sages de l’Antiquité – Platon, Aristote etc. – et aussi à Justin avant son apostasie ou Marc Aurèle, sans oublier ce que nous a laissé la culture Egyptienne ou Judaïque… Notre Bible est une référence, à la condition expresse, je le souligne, de ne pas se contenter d’une lecture littérale et d’aller chercher ce qui se cache derrière les mots exprimés. Il ne faut pas perdre de vue que le terme est souvent polysémique et seule notre ouverture d’esprit peut nous en livrer, comme nous l’enseigne Dante, une autre lecture.
Pour exemple, je vais prendre le support de l’Oraison Dominicale : « Le Notre Père ». En préambule, je vais citer cette phrase pour mieux expliciter "Notre logique, née dans les solides, disait Bergson, est une logique de  solide".  Ce qui laisse supposer que les choses nous paraissent intelligibles dans la mesure où elles peuvent être analysées en fonction de nos références familières de valeurs, de poids, de grandeur. Ce qui explique pour les Chrétiens, lorsque nous implorons, prions Dieu, nous pensons qu’il se trouve là dans les Cieux si vaste et que semblable à nous, ayant les mêmes sens que nous, il nous entendra malgré la distance qui nous sépare… et dans sa miséricorde, nous exaucera ou pas…. 
N’oublions pas que c’est Jésus, le messager du Principe créateur, son fils, qui prit grand soin de l’établir (dixit les Pères de l’Eglise). Elle est tellement connue qu’elle est le dénominateur commun de toutes les églises qui se disent chrétiennes, car toutes l’ont reconnue et cette prière est donc commune à toutes.
Notre Père qui est aux cieux
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel,
Donne-nous, aujourd’hui, notre pain quotidien,
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés,
Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal,
Amen.
Relisons et analysons cette prière :
Notre Père
Ces deux mots sont cruciaux. Ils résument la Vérité de l’Etre. Par ces deux termes le personnage Jésus établit une fois pour toute notre relation du Divin Macrocosme au Divin microcosme, notre relation du Principe au VITRIOL. En fixant la nature du Principe, il détermine la nature de l’Homme. On ne peut créer que ce qui est conforme à soi. C’est une loi cosmique : un rosier peut-il donner du raisin ? Un vache un poulain ? La PNL (cf la PNL dans ce blog) explique ce phénomène. Dieu étant Principe, Esprit, l’Homme ne peut être qu’esprit lui-même.
Dieu n’est donc pas un tyran cruel qui habite je ne sais où et qui, à la première incartade, va nous tirer les oreilles. Quoique, si j’écoute Freud, ne voit-on pas ici le « Sur-moi » : l'intériorisation des interdits parentaux, sociaux, de tout ce qui a été identifié, au cours du développement de l'individu, comme répréhensible, immoral et donc interdit. Ce Dieu cruel est l'instance de la morale, comparable à une figure parentale psychique et inconsciente.
Notons qu’il ne dit pas « Mon Père » mais bien « notre Père ». Tous les hommes sont Frères par delà l’espace géographique et le temps. Tous nous comprenons ce que signifie le sourire et une main tendue et, ce, dans toutes les coutumes et toutes les cultures. Il faut donc aller chercher ailleurs la signification « du Peuple élu » cher à certains et que, souvent, certains Juifs pratiquants, que je connais, récusent. Là aussi il faut lire cette indication autrement que dans son sens littéral. Si les cultures sont différentes les unes des autres, car modelées selon l’habitat souvent, aucun homme ne peut se prévaloir d’une supériorité quelconque sur son Frère.
qui est aux cieux
Il est de la nature de Dieu d’être « aux Cieux », de la nature de l’homme d’être sur la Terre : Dieu est cause et l’homme la manifestation. Ici, le mot « cieux » désigne la présence de la Divinité. En termes métaphysiques Dieu est absolu car il est le règne de l’Etre en Soi, de l’Idée en Soi. Jung relie d’ailleurs l’inconscient individuel de chacun d’entre nous à l’inconscient collectif. Le mot « terre » est bien la manifestation de ce que l’homme a, au préalable, pensé… « Dieu » s’exprime par l’homme dans ses manifestations. Exprimer veut dire : faire sortir, mettre à jour, ce qui existe déjà implicitement. Nous retrouvons ce que suggère Marc Aurèle : chaque détail, chaque incident de notre vie est la manifestation ou l’expression de quelque pensée de notre âme. Croire à la manifestation sans la Cause est absurde mais croire à la Cause sans manifestation amène l’Homme à se prendre pour Dieu et que Jung nomme la personnalité « mana ».
Que ton nom soit sanctifié,
Un effet est toujours de même nature que la cause qui le produit : une fontaine ne peut donner à la fois de l’eau potable et une eau viciée. Si le Principe est Sain, sa manifestation – l’Homme – est sain par nature. Or, si nous avons des problèmes, ce qui se passe dans notre Crâne, n’est pas sain. Il ya conflit entre une manifestation divine et une manifestation humaine. « Dieu » étant par Principe Amour, ne peut donc nous envoyer des difficultés… Il faut en chercher la raison ailleurs. Là où habite notre Dieu, notre pensée  - le Crâne - ou le « Cœur » ; les images pieuses nous montrent le Christ en Gloire ou encore la statue de Saint Denis décapité ayant sa tête à la hauteur du Cœur. Il faut un équilibre entre le cœur et la raison, entre l’intelligence et le sentiment.
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel,
L’homme, en tant qu’expression de « Dieu », du « Principe », a pour tâche de manifester sous forme concrète, les idées abstraites qu’il a dans sa tête. Il doit manifester sa création. S’il ne pouvait créer, il serait identique à la machine. La conscience de chaque Etre est distincte de celle de « Dieu » et aussi des autres Hommes et sans, pourtant, en être séparée. Comment deux choses peuvent être UNE sans être identiques ? Parce que dans l’ordre de la matière, qui est limitée, elles ne peuvent être UNE, tandis que dans l’ordre de l’Esprit, qui est infini, elles le peuvent.
Que ton règne vienne  signifie que ce que l’on a dans la tête se manifeste le plus parfait possible. Comment ? Partageons l’homme en quatre principes de vie  plus l’Amour : l’Amour, le feu, l’air, l’eau, la terre que l’Homme va employer quotidiennement pour s’exprimer dans ses manifestations et ses créations. Mais derrière ces termes symboliques que se cache-t-il ? Imaginons un cercle que nous allons partager en 4 quartiers. Pour le profane, on va changer les termes, plutôt que d’Amour on va parler d’inconscience collective, d’intelligence cosmique. Pour asseoir mon propos, je vais donc transposer:
·  dans le 1er  quartier le terme de « feu » par volition, motivation, désir à faire…  enfin tout qui est de l’ordre de l’esprit - la spiritualité – ce « feu » relié à l’intelligence cosmique, celle de l’inconscient collectif, celle d’en haut – l’Amour. Certains verront ici le symbole de l’arbre dont les racines s’abreuvent dans les cieux, le feuillage en direction du sol, ou, comme à Marseille, dans la crypte St Victor, la vouivre qui descend des cieux …… en direction de la terre : l’Amour que le Frère doit puiser en esprit pour le matérialiser sur terre auprès de ses compagnons de Loge et dans son environnement social.
·  dans le 2ème quartier, le terme « air » par intelligence. En réalité il n’existe pas une intelligence mais sept. La logicomathématique, lexicale sémantique, la manuelle kinesthésique, la spatiale, l’audio musicale, l’interpersonnelle et l’intra personnelle
·  dans le 3ème quartier le terme « eau » par sentiments (au nombre de 4) qui se déclinent et se mélangent telles les couleurs primaires et qui, tous, peuvent être positifs ou négatifs.  La peur, la tristesse, la colère, la joie.
·  et enfin, dans le 4ème quartier, le terme « terre » par notre matérialisation, notre production, notre manifestation sur l’environnement et que je perçois par l’intermédiaire de mes sens. La parcelle 4 est l’effet réalisé, abouti, matérialisé de la cause engendrée par le mariage du « feu » et de l’Amour, la naissance réelle parvenue sur le plan de la manifestation, celui de la vie actuelle. C’est dans celle-ci aussi que vont se manifester Eros et Thanatos.
Notre tâche doit d’harmoniser, autant que faire se peut, notre nature avec la « Volonté divine » ce pourquoi nous sommes incarnés. (cf Marc Aurèle, Epictète, Justin). « En Ta volonté est notre Paix » a dit Dante dans la Divine comédie.
Donne-nous, aujourd’hui, notre pain quotidien,
En principe, les enfants des hommes reçoivent de leurs parents ce qui leur est nécessaire. Il est donc naturel de recevoir du « Principe » ce qui nous est aussi nécessaire. Si nous demandons avec cet esprit de confiance, nous ne devrons jamais manquer à notre quotidien. Le terme pain ne doit pas signifier uniquement ce qui est bon matériellement, il contient aussi ce qui est favorable à  notre spiritualité, c'est-à-dire toutes les choses de l’esprit. Il est la seule création humaine à marier les 4 éléments vitaux (l’eau amalgame la farine issue du blé né de la terre. L’air rend cette pâte initiale souple et le feu rend le pain parfait pour nous nourrir). Nous n’avons pas à demander, souhaiter ceci ou cela, mais demander ce qui est conforme, en bien et harmonie, à notre vie et à celle des autres. Si la Source de tout bien est infinie, nous n’avons pas à demander quelque chose en plus au détriment d’une chose pour notre Frère, c’est absurde. Il est aussi absurde de croire que l’abondance peut provenir de placements judicieux. Nous savons que les retournements économiques sont courants. Qu’un jour je subis une avanie et que quelque temps plus tard la chance me sourit à nouveau. La stagnation est la Mort, rien n’est statique, tout est mouvement : « il n’y a qu’une chose qui ne change jamais, c’est que tout change » dit la sagesse asiate. Si une source se tarit, une autre sourde immanquablement. Cependant si nous CROYONS que cette source s’est tarie et ce que nous croyons est vrai, nous serons exaucés car, sur le plan physique, les choses sont toujours ce que nous imaginons. La nature de la vie est de nous satisfaire pour créer et exprimer ce que nous sommes en devenir.
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés,
Pêcher c’est être séparé de la connaissance ou du savoir. C’est cause de ressentiment, de malveillance, de jalousie, de remords, etc. Lorsque je fais une bêtise à 10 ans, est-ce que le je sais ? Est-ce que j’en mesure toute les conséquences ? NON ! Pourtant, certaines bêtises, certains regrets nous perturbent toute notre vie. Il est important que l’adulte, que nous sommes devenus, pardonne à l’enfant d’hier. Ok, une bêtise a été commise, peut-on la réparer ? la rectifier ? Parfois, oui, parfois non, ce n’est plus possible. Acceptons-le et ne recommençons plus. L’erreur est souvent formatrice. Cette bêtise là n’était-elle pas survenue pour justement nous faire comprendre quelque chose ? Sachons tirer un bien d’un mal. A un moment donné, un acte a été commis, soit par soi, soit par un autre. A ce moment donné, celui-là a donné le meilleur de lui-même avec les outils qu’il avait. Il faut pardonner afin d’être libéré de la peine que cet acte nous procure et nous rattachant à celui là tant que l’on n’a pas tourné la page. Ces vieilles blessures sont autant de souvenirs qui croupissent au fond de la mémoire comme des abcès suppurants. Cette « laisse » est un poison qui peut, un jour, nous submerger. Nous ne pouvons surement pas modifier le comportement de celui qui nous a « manqué », déçu, humilié, par contre nous pouvons, nous, modifier notre regard sur la vie devant nous. Cependant nous ne pourrons le faire en conscience que SI nous avons examiné les données du problème avec un recul suffisant. Alors là le pardon est possible, l’acte préjudiciable d’hier ne nous atteint plus, nous pouvons – en pensée – lui rendre sa liberté et acquérir ainsi la nôtre. Absoudre les autres, les libérer, c’est se libérer : le ressentiment n’est, en fait, qu’une forme d’esclavage. Avoir du ressentiment envers une personne c’est accepter d’être lié à celle-ci par une chaîne. On est spirituellement attaché à ce que l’on hait. En pardonnant – en pensée – on se libère de notre esclavage. Celui qui nous a offensé continue d’être ce qu’il est, ce n’est plus de notre ressort, l’important est d’être sorti de la prison du ressentiment. Pardonner n’est pas aimer, faire l’accolade ou « cirer les chaussures » de celui qui nous a éprouvé, c’est recouvrer son Etre, son « je suis », sa sérénité.   
Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal,
Cette phrase est ambiguë. Comment le Principe créateur et parfait peut-il nous induire à la tentation et nous envoyer du mal ? A-t-on mal traduit le grec ancien ? ou lui fait-on dire autre chose. Traducteur égale traître (surtout dans le sens littéral) ? Il est écrit dans la version du roi James « ne nous induis pas en tentation et dans la version synodale par « ne nous abandonne pas à la tentation ». Ce qui est légèrement différent.
Mais comment, arrivé à ce degré suffisant de compréhension spirituelle, peut-on encore être tenté par un vol à la tire ou profiter du malheur d’un autre ou lui porter consciemment tort ? Comment être tenté à rechercher une distinction, l’honneur de… ou d’avantages matériels pour glorifier le « moi-je » ? Toute cette réflexion m’exhorte à l’humilité si j’ai bien compris la démarche. Alors m’abandonner à la tentation n’est-ce pas tomber dans le pêché d’orgueil : défaillance d’un noble cœur ? Un grand Savoir, avoir accès à la Connaissance, la prodiguer en Chaire entraîne une grande responsabilité. Trahir celle-ci c’est s’attirer de terribles conséquences. Plus grande est la compréhension du VITRIOL, plus grande est notre responsabilité envers nos Frères. 
En conclusion :
- Ne croyez pas, sur la foi des traditions, quoiqu’elles soient en honneur depuis de longues générations et en beaucoup d’endroits,
- ne croyez pas, sur la loi des sages des temps passés,
- ne croyez pas ce que vous vous être imaginé pensant qu’un dieu vous l’avait inspiré,
- ne croyez rien sur la seule autorité de tous ceux qui vous enseignent.
Après examen, croyez ce que vous-même aurez expérimenté et reconnu raisonnable, qui sera conforme à votre bien et à celui des autres (Alexandra David Neel)

lundi 16 mai 2011

Tolérance et croyance

Croyance ? Qu’est ce que c'est ? C'est une intuition ? un pressentiment ? Enfin, c’est une idée à laquelle on se rattache en espérant n'avoir pas tort et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence, réalité ou possibilité.

Or si l'homme a la connaissance, il n'a plus besoin d'avoir la foi ou la croyance, celle-ci est devenue Savoir ! Il sait. Hier, ce qui était superstition, incompréhension est devenue évidence…. Ainsi vont les découvertes.

En effet les découvertes du microcosme et du macrocosme sont-elles étroitement liées.

Normalement en tant que Maçon, scientifique, ou tout simplement adulte mature, cette quête devrait être son horizon........

L'essentiel est donc de commencer par la connaissance de soi puisque les autres sciences se fondent sur cette science de soi-même qui conduit à Dieu.... Chacun, ici, donnera sa propre définition. La mienne m'amène à la définition du V.I.T.R.I.O.L .... (Qui peut se traduire par « descends au plus profond de toi-même et trouve le noyau insécable sur lequel tu pourras bâtir une autre personnalité, un homme nouveau, c'est-à-dire mieux comprendre l’essence de l’homme.) La connaissance de soi-même comporte donc la science du corps ET celle de l'âme. Cette connaissance de soi est, de fait, par excellence la science de l'homme et, aussi, la science de l'homme par rapport à l'univers et donc à « Dieu ». Dans mon esprit, « Dieu » est dire que le monde est « UN » et l’homme est à l’image de ce monde. D’où, pour connaître l’univers, il lui est nécessaire de se connaître lui-même. Si l’homme est à l’image du monde par son corps, il est à l’image de Dieu par son esprit et son âme. Ce qui fait dire à Hildegarde de Bingen « Ô homme, regarde-toi ; tu as en toi le ciel et la terre ». La connaissance de soi comporte donc la science du corps et celle de l’esprit, comme nous le démontrent les découvertes en Programmation Neurolinguistique. (cf sur ce blog : la PNL comment cela fonctionne)

St Bernard, au XII° Siècle, ce siècle où le Christ est représenté en Gloire et non encore représenté assassiné sur la Croix ... (l'Inquisition n'était pas loin), ... écrivait ceci : "Commence .... par te considérer toi-même, bien plus, finis par là...... tu es le premier, tu es aussi le dernier". À cette époque, l’homme qui comprend le symbole, se sait cosmique, alors il se fait terre (il s’incarne) par humilité. Désigner saint Matthieu uniquement par une face d’homme serait l’amoindrir, puisque l’étymologie « homo » est lié au terme « humo » signifiant terre. Pensez à la glaise que l’on modèle.

N’oublions pas, qu’à cette époque, le bon peuple était inculte et peu savaient lire et écrire. Ce bon peuple ne connaissait de la vie des saints, des Evangiles, de la Bible que ce que l’Ecclésiastique lui racontait. Nous voyons là qu’à une époque, notre Christ est en Gloire et quelque temps plus tard – au moment des Croisades, au XIII siècle – l’église tue et supplicie le fils de l’homme en criant vengeance, excitant le malheur : la privation du Christ en Gloire. Mieux, en persuadant et culpabilisant le bon peuple de sa faute et de son ignorance (que l’église entretient pourtant…) et en réfléchissant l’immobilité populaire sur un leurre : le tombeau du Christ de Jérusalem qui devient un miroir culpabilisant. Que peut faire ce bon peuple sinon croire… croire celui qui, à l’époque, sait lire, écrire et donc arranger l’histoire et donc sait !  Le XIII° Siècle engendra naturellement la recherche d’une ascèse négative : « c’est ma faute, c’est ma très grande faute…. » Or cette souffrance ne saurait être recherchée pour elle-même sur terre  (afin de mériter la pleine jouissance du paradis dit l’église) ; c’est une grave erreur qui amène en réalité à un complexe de culpabilité. Complexe qui amène à l’asservissement du croyant qui va obéir aveuglément à l’ecclésiastique pour  tenter de se racheter.

Que nous apprennent les avancées de la psychologie ? que nous apprend la physique quantique ? Le monde profane, dans ces connaissances scientifiques tant physiques que psychologiques, corrobore les Penseurs et Alchimistes du début du second millénaire. C’est ce qu’a oublié le Vénérable Maître (du moins un nombre certain) qui  n’insuffle plus... les Respectables Loges… pourquoi, je l’ignore ? … On est toujours à débattre de la croyance ou de la non-croyance, de la Tolérance ou de l’intolérance. On tourne en rond au gré des modes politiques… On suppute sa vérité en fonction du nombre d’adeptes en cette croyance-là… et plus le groupe est important et plus les minoritaires sont considérés comme intolérants et montrés du doigt, jetés à la vindicte, c’est un air connu.
La croyance en....... doit être expérimentée quelle que soit celle-ci. Lorsqu’elle est positive, elle est un moteur de progression et espoir de liberté pour tous. Par syncrétisme, ce qui est valable en science - quantique - se retrouve aussi en psychologie......
Les hommes qui cultivent l’esprit, toutes origines confondues, se retrouvent entre eux. Leur chant est identique, les symboles qu’ils présentent sont semblables. Les mêmes contenants possèdent d’identiques contenus. C’est pourquoi les hommes de l’esprit ont un  même langage, à l’esprit unique et l’expression multiple, décrivent les mêmes images, indépendamment des époques, des races, des religions. Dieu, Yahvé, Allah, ou d’autres termes pour le psychologue, le physicien, le mathématicien sont un seul et même concept. Qu’importe le terme employé, lorsqu’ils se rencontrent, ils savent qu’ils font référence au Principe UN. Le terme, symbolisant la puissance spirituelle, diffère selon la religion ou l’instruction de celui qui le prononce, et souvent le messager s’en sert pour tenter d’expliquer ce qu’est l’Unité à l’homme ordinaire. Entre eux, ils n’emploient jamais le terme de tolérance, ils le sont par nature. Le Cherchant, qu'il  soit juif, catholique, protestant ou musulman, se retrouve dans l'esprit de Bouddha.... du scientifique et du psychologue sans oublier, comme désigne mon Frère Guy, le gardien du troupeau dans les Alpages qu'il nomme un "Veilleur", mieux un Eveilleur. L'homme est lié au ciel et à la terre, il fait partie de la nature.
  
Le reste ?

Intolérance ou tolérance, nous ne sommes plus dans la croyance mais dans l'appartenance à un groupe et dans la psychologie sociale décrite par Maslow. (cf « Méfaits du groupe … » dans ce blog). L’homme ordinaire brûle celui qui ne pense comme lui, en cela même il tente de le détruire. Nous l’avons constaté lors de l’Inquisition, , bras armé du pape qui part en croisade contre l’hérésie cathare, des Guerres des Religions, et en d’autres exemples comme le terrorisme Islamique ou  l’hitlérisme qui amena à la Shoa. L’homme ordinaire est la proie de la division, des contraires qui s’affrontent, du sectarisme, parce que l’un CROIT en quelque chose que l’autre récuse….

Sachons à nouveau rendre la croyance outil de communication positive et non moyen de soumission. Alors  croyons en l’homme et en son sens de la création. Puisque à partir du moment où il ose plonger en son for le plus intérieur il sait… il sait que la croyance n’est plus utile à cette création qui lui devient de par le fait parfaitement naturelle et conforme à l’esprit divin en harmonie avec la nature universelle et infinie.

dimanche 8 mai 2011

êtes vous un créateur d'entreprise ?

Appréciez votre désir de dépassement et votre goût du pouvoir

Réfléchissez longuement avant de compléter le questionnaire suivant :



Oui

non
Ø       Aimez le sport d’équipe


Ø       Si vous étiez boxeur placé sur un ring face à un adversaire agressif et que vous ayez le choix suivant :
o        Lui donner une correction pour lui faire payer son attitude ou
o        Accepter de vous faire malmener pour garder vos forces en vue d’un autre combat plus important ?
Ø       Choisiriez vous la première attitude ?
Ø                                 la seconde attitude ?


Ø       Attaquez vous d’emblée votre journée par les tâches les plus importantes sans avoir envie de vous débarrasser d’abord des tâches secondaires ?


Ø       Eprouvez-vous un grand plaisir :
o        Lorsque vous avez trouvé une idée nouvelle ?
o        Lorsque vous avez mis au point une méthode de travail nouvelle ?


Ø       Cela vous arrive-t-il souvent de vous voir reprocher votre enthousiasme pour une idée ou un projet ?


Ø       Dit-on de vous : « lorsqu’il est sur une idée ou un projet plus rien ne compte  pour lui » ?


Ø       Etes vous de ceux qui pensent que la chance ne joue pas un grand rôle dans la réussite d’un individu ?


Ø       Pensez-vous que la chance appartienne d’abord à ceux qui font le nécessaire pour en profiter ?


Ø       Si vous avez fait des erreurs, aimez vous que l’on vous précise les raisons pour lesquelles vous les avez commises ?


Ø       D’une manière demandez vous souvent l’avis des autres ?


Ø       Pensez vous qu’en période de crise économique il existe autant d’opportunités pour créer une entreprise qu’en période d’expansion ?


Ø       Les risques que vous prenez sont-ils toujours modérés ?


Ø       Prenez vous parfois de gros risques sans être totalement convaincu que je jeu en vaille la chandelle ?


Ø       Aimez vous voyager à l’étranger ?


Ø       Etes vous à l’aise lorsque vous êtes reçu dans un milieu où vous ne connaissez personne ?


Ø       Si vous créez une entreprise vous vivrez probablement durant de longues années dans l’insécurité (peut être jusqu’à la retraite)
o        Cela vous fait il peur ?
o        Cela fait-il peur à votre épouse (ou époux) ?


Ø       Si vous avez déjà travaillé dans une grande entreprise et que vous avez rencontré des difficultés, précisez si elles ont été dues aux raisons suivantes :
o        Je voulais monter plus vite dans la hiérarchie
o        J’ai été considéré comme un déviant, comme une personne qui ne respectait pas les normes du groupe
o        Je n’ai pas eu la possibilité de mettre en œuvre mes idées
o        On n’a pas reconnu mes mérites


Ø       Si vous avez quitté cette entreprise, êtes vous parti en bons termes avec son dirigeant ?


Ø       Si vous avez pas encore travaillé dans de grandes entreprises et si vous deviez rentrer dans l’une d’elles,  êtes vous persuadé que vous auriez des problèmes ?


Ø       Pour quelles raisons ?
o        Je souhaiterais obtenir trop vite la place du PDG ?
o        Mes idées seraient considérées comme trop révolutionnaires ?
o        L’entreprise ne pourrait  me donner le salaire que je mérite ?
o        Je n’aurais pas suffisamment de liberté d’action ?


Votre goût du pouvoir



Ø       Aimez vous donner aux autres des conseils même si on ne les sollicite pas ?


Ø       Pensez vous que dans de nombreux cas, ces conseils n’aient pas pour but d’aider les autres mais plutôt de vous affirmer ?


Ø       Avez tendance à vouloir influencer le comportement et la vie de ceux qui vous entourent (votre famille, vos amis, vos collaborateurs….) ?


Ø       Vos réactions ont-elles tendance à provoquer chez les autres des réactions intenses (de plaisir, de crainte, de colère..) ?


Ø       Aimez vous provoquer de telles réactions ?


Ø       Accordez vous beaucoup d’importance à ce que les autres pensent de vous ?


Ø       Seriez vous gêné de ne pas être considéré comme quelqu’un important ?


Ø       Souhaitez vous être le patron en toute circonstance ?


Ø       Le fait de vaincre un adversaire vous procure-t-il une grande satisfaction ?


Ø       Placez devant le choix suivant :
1.        possédez une entreprise qui vous permette d’obtenir un revenu personnel annuel de 40 000 € et qui soit leader sur un marché susceptible de vastes développement ou
2.       posséder une petite entreprise qui ne puisse grandir mais qui vous garantisse un revenu annuel de 80 000 €
choisiriez vous la première solution ?




Lorsque vous aurez terminé ce travail, revenez en arrière pour vous assurez que toutes vos réponses vous paraissent bien correspondre à votre tempérament. En vous basant sur la fréquence des réponses portées dans la colonne des « oui », demandez-vous si la création d’une entreprise peut satisfaire pleinement votre désir d’aller plus loin et votre goût du pouvoir. Si ce goût du pouvoir vous paraissait très grand, pensez aux difficultés que cela pourrait engendrer dans votre future affaire et pesez les avantages et les inconvénients d’une création d’entreprise par rapport à une activité exercée au sein d’une grande entreprise.



Essayez maintenant de répondre aux questions « ouvertes » suivantes :

Ø       Comment me vois-je dans 20 ans ? Essayez d’imaginer la manière dont vous aimeriez vivre un mois d’activité, par exemple en l’an 2020 :caractéristiques de votre profession, niveau de vos revenus, vie familiale, activité religieuse ….

Ø       Si j’avais la chance de gagner 1,5 millions d’Euro au loto, comment les utiliserais-je ?

Ø       Pour quelles raisons ai-je l’intention de créer une entreprise ,

Ø       Le banquier à qui je vais essayer d’emprunter de l’argent me demandera probablement ma caution personnelle (c’est à dire l’engagement de le rembourser sur mes biens personnels si mon entreprise était un jour en difficulté) Accepterai-je de donner cette caution et pourquoi ?

Ø       Mon épouse acceptera-elle que je donne cette caution et pourquoi ?

Ø       Suis-je prêt à m’associer avec un partenaire pour créer mon entreprise ? pourquoi ?

Ø       En créant cette entreprise, quelles sont mes aspirations :

o   Quant à mes horaires de travail ? Suis-je prêt à travailler 12 heures par jour, 12 mois sur 12 ?
o   Quant à l’éducation de mes enfants ? Accepterai-je l’idée que mon conjoint s’en occupe seul ?          
o   Quant à mes vacances ? L’idée de ne jamais en prendre  me gêne-t-elle ? Pourquoi ?
o   Quant à ma retraite ? L’idée de rester en poste tant que mes capacités physiques et intellectuelles seront suffisantes me trouble-t-elle ? Pourquoi ?

Reprenez maintenant toutes les réponses que vous avez données à ces questionnaires et passez en revue les motivations qui vous paraissent favorables à la création d’une entreprise et celles qui devraient vous amener  à réfléchir avant de vous lancer. Ensemble nous ferons le bilan.




Détectez vos qualités et vos défauts

Un jour Monsieur Le Baud, ancien vice-président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises demandait à Monsieur Harry Oppeinheimer – le Président de la De Beers : Monsieur quel est la clé du succès ? Celui ci lui répondit :
« Bien choisir son père », pour ajouter ensuite «  réflexion faite, c’est plutôt de savoir se juger avec objectivité ».

Il est impossible de dresser le portrait robot du créateur qui réussit tant sont nombreuse les diversités. Cependant il est possible de tenter de connaître celles que l’on possède en répondant au questionnaire suivant :


La ténacité et
L’esprit d’initiative
Etes vous prêt à tenir bon tant qu’il y a de l’espoir ?
Attendez vous que les autres vous dictent votre conduite ou prenez vous toujours les devants ?
Oui
Non
Sens des responsabilités
Aimez vous prendre des responsabilités et réussissez-vous généralement à les assumer jusqu’au bout ?


La résistance aux chocs et l’aptitude à se contrôler
Etes vous de ceux qui se renforcent lorsqu’on « cogne » dessus ou bien avez vous tendance à vous décourager facilement lorsque vous recevez une mauvaise nouvelle ? Avez vous tendance à réagir violemment contre les idées que vous ne partagez pas ?


La capacité de travail
Arrivez vous à travailler « à plein régime » 10 heures – 12 heures par jour et cela d’une manière continue ?


La santé
Avez-vous une santé qui vous permet de travailler 12 heures pas jour sous tension et sans jamais prendre de vacances ?


L’enthousiasme, l’aptitude à communiquer cet enthousiasme aux autres
Vous sentez vous capable de déplacer des montagnes ? Arrivez vous facilement à communiquer aux autres votre foi, votre enthousiasme, lorsqu’en réalité vous n’êtes pas totalement convaincu d’être sur la bonne voie ?


 L’aptitude à décider
Prenez-vous le temps de réfléchir avant de décider ?
Une fois que vous avez décidé, avez vous tendance à revenir en arrière ?
Lorsque les circonstances l’exigent, savez vous décider rapidement ?


L’art de vendre
Savez vous vendre vos idées et vous vendre vous même ?
Etes capable de convaincre, de persuader les autres ?
Aimez vous vendre des produits ou des services ?
Obtenez vous de bons résultats ?


Votre bon sens, votre jugement
Possédez vous suffisamment de bon sens et de jugement pour changer d’avis à temps lorsque la plupart de ceux qui vous entourent vont s’enferrer dans des actions sans issue ?



Votre capacité d’adaptation
Arrive-t-on facilement à vous adapter à des situations nouvelles ?
Etes vous à l’aise dans de telles situations ?


Votre curiosité pour tout ce qui vous entoure
 Prenez vous le temps d’essayer de comprendre ce qui dans ce monde, ne concerne pas directement votre activité professionnelle ?


Votre désir de comprendre les autres
Savez vous écouter les autres ?
Estes vous désireux de les aider à progresser ?


Votre flair
Possédez vous un flair qui vous permet d’anticiper l’évolution de notre société ?






Apprenez à mieux connaître vos qualités et vos défauts


Pour chacune des qualités énoncés dans le questionnaire suivant, trois réponses vous sont proposées. Cochez avec un crayon celles qui vous paraissent correspondre le mieux à votre tempérament. Lorsque vous aurez terminé, remplissez la grille de synthèse qui suivra.


L’aptitude à se dépasser
« Marche ou crève » telle est ma devise

S’il le faut, j’y vais mais si tout à bien marché jusqu’à maintenant, je ne vois pas pourquoi j’irais de l’avant.

On ne vit qu’une fois, alors pourquoi se compliquer la vie ?

La ténacité
Si j’ai une idée en tête rien ne peut m’empêcher de la réaliser

J’aime bien terminer ce que j’ai commencé, à condition toutefois que les choses se présentent bien

Je laisse volontiers un problème de côté en espérant que les choses s’arrangeront d’elles-mêmes

L’esprit d’initiative
Il est inutile qu’on me suggère ce qu’il faut faire. Je prends toujours les devants

Je suis capable de prendre des initiatives si quelqu’un me met sur la bonne voie ou me donne un coup de main

Je suis un bon exécutant et je ne prends des initiatives que si je ne puis faire autrement.

Sens des responsabilités
Je souhaite en toute circonstance être le patron et j’ai beaucoup plus tendance à vider de son contenu le travail de mon supérieur hiérarchique qu’à  empiéter sur le domaine d’activité de mes subordonnées

Je préfère laisser les autres prendre des responsabilités mais je fais en sorte qu’elles n’empiète pas sur mon propre domaine d’activité

Pourquoi prendre soi-même des responsabilités lorsque vous êtes entouré de collaborateurs qui brûlent d’envie de les prendre ?

La résistance aux chocs
En toute circonstance, je suis d’une humeur égale

J’essaie toujours de m’arranger pour ne pas recevoir de claques

Je perds une grande partie de mes moyens lorsqu’on m’apporte de mauvaises nouvelles.

L’aptitude à se contrôler
En toute circonstance, je suis d’une humeur égale

Pour éviter de perdre le contrôle de mes moyens je prends toujours le temps de réfléchir avant d’agir

J’ai tendance à réagir de façon excessive lorsque je reçois de bonnes ou de mauvaises nouvelles

La capacité de travail
Je travaille toujours beaucoup et je ne prends jamais de vacances. Si j’ai une tâche à accomplir je ne regarde pas à la somme d’efforts qu’elle exige. Je fais le nécessaire

Je suis capable de travailler intensément mais pas trop longtemps. Je considère que le principal c’est de donner un bon coup de collier quand il le faut

Les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os.

La santé
Pas de problème…. Solide comme un roc, je resterai solide jusqu’à l’âge de ma retraite… dont je n’ai pas fixé la date.

J’ai suffisamment d’énergie pour faire face aux problèmes importants

J’ai tendance à me fatiguer très vite

L’enthousiasme
C’est l’enthousiasme qui permet de renverser des montagnes. Pensez aux soldats de l’An II

L’enthousiasme, oui, à condition qu’il ne cache pas un manque de confiance en soi

Inutile de s’énerver, pensez à la fable de la Fontaine : le lièvre et la tortue.

L’aptitude à communiquer cet enthousiasme aux autres
On dit de moi : « il communique aux autres un tel enthousiasme qu’il leur fait faire n’importe quoi »

Je préfère motiver ceux qui m’entoure en leur confiant des responsabilités ou en leur donnant de la considération

Qui va lentement va sûrement.


L’aptitude à réfléchir avant de décider
Je refuse presque toujours de décider « à chaud ». Je prends d’abord le temps de recueillir les informations nécessaires et de peser toutes les données du problème

Tout dépend des circonstances

Je préfère décider très vite, quitte à revenir ensuite sur ma décision. Cela me donne une très grande souplesse.

L’esprit critique. Le jugement
Je suis comme st Thomas, je ne crois que ce que je vois. Par ailleurs je me trompe rarement sur les autres et j’ai toujours les pieds sur terre.

J’ai un assez  bon jugement mais ce jugement est parfois déformé lorsque je suis psychologiquement trop impliqué

Ma gentillesse, mon obstination ou ma naïveté me conduisent assez souvent à me tromper sur les gens ou à être trompé par eux.

La capacité d’adaptation
J’aime et je recherche le changement, je me trouve donc très à l’aise dans les situations nouvelles

Je m’adapte volontiers au changement mais ne le recherche que si la situation actuelle ne me donne plus satisfaction

Ce sont les prisonniers qui se font tuer par les indiens. Je souhaite donc me construire une citadelle et m’y abriter.

La curiosité
Tout ce qui m’entoure m’intéresse. Je suis curieux de tout et cela me permet d’avoir une foule d’idées

J’essaie de développer mon sens de l’observation afin de m’obliger à sortir de ma tour d’ivoire

Je préfère bien connaître mon domaine d’activité que de me disperser

L’aptitude à comprendre les autres
J’aime écouter et comprendre les autres. Certains pensent même que je suis capable de violer leur conscience

Je comprends et me fais comprendre des autres car c’est une condition de mon efficacité

Mes collaborateurs n’ont pas les mêmes motivations que moi. Le dialogue étant de ce fait impossible, pourquoi donc perdrais-je du temps à tenter de les comprendre ?

Le flair
J’ai un sixième sens et je possède l’art d’anticiper le changement

Il m’arrive de pressentir les événements mais mon intuition me conduit parfois à de sévères déceptions

Au flair je préfère toujours la démarche rationnelle et systèmatique.






Grille de synthèse

Attention. Ce questionnaire n’a pas pour but de vous classer dans les surdoués, les moyens ou les moins forts. Le fait d’avoir des réponses regroupées dans toutes les cases 1 par exemple ne signifie absolument pas que vous soyez « meilleur » qu’un candidat créateur ayant porté toutes les réponses dans la case 3. Ce document n’a qu’un but : vous permettre de mieux vous jauger, de mieux vous connaître vous- même afin que vous réfléchissez mieux sur certains points forts et d’autres à améliorer en fonction de votre future activité.




1
2
3

ELEVE
MOYEN
FAIBLE
Aptitude à se dépasser



Ténacité



Esprit d’initiative, imagination



Sens des responsabilités



Résistance aux chocs, courage



Aptitude à se contrôler, émotivité



Capacité de travail



Santé



Enthousiasme



Aptitude à communiquer cet enthousiasme aux autres



Aptitude à réfléchir avant de décider



Esprit critique, jugement



Capacité d’adaptation



Curiosité



Aptitude à comprendre les autres



Flair





Je vous suggère de répondre d’abord à ce questionnaire et ensuite de demander à quelqu’un qui vous connaît bien de donner son opinion. Il est toujours mal aisé de bien se situer, la tendance est d’être trop ou pas assez dans le jugement.


Quelques conseils psychologiques aux créateurs d’entreprises

1 Fixer vos objectifs de carrière par rapport à vous-même et non par rapport aux autres

2 accepter de démarrer petit

3 entraînez vous quotidiennement à maintenir votre esprit en éveil

4 apprenez à vous mettre à la place des autres, c’est la meilleure technique pour ne pas tomber amoureux de votre idée et pour éviter de vous laisser enfermer dans vos rêves.

5 prévoyez toujours le pire pour le court terme….. mais rester optimiste pour le long terme.
« Les seules limites à vos réalisations de demain, se sont vos doutes d’aujourd’hui »Théodore Roosevelt.

6 essayez de sauvegarder votre vie familiale

7 faites vos erreurs chez les autres

8 réfléchissez longuement avant de vous associer